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Monthly Archives: novembre 2017

9 mois de team WOD : Enceinte & toujours CrossFiteuse !

9 mois de team WOD : Enceinte & toujours CrossFiteuse !

Portrait croisé de 3 « CrossFit Mums » qui ont eu la gentillesse de se prêter au jeu de l’interview…

Anne Lise, CrossFit Vitrolles, 33 ans, est à 4 mois de grossesse.

📝 Interview – Anne Lise

Marie, CrossFit Vitrolles, 29 ans, enceinte depuis 7 mois.

📝 Interview – Marie

Déborah, CrossFit Salon de Provence, 31 ans, débute son 5eme mois d’une grossesse gémellaire

📝 Interview – Deborah

Marion, CrossFit Des Ponts, 30 ans, de nouveau maman de son 2ème

📝 Interview – Marion

Commencer ou continuer une activité sportive pendant la grossesse n’est dangereux ni pour la future maman ni le bébé, bien au contraire. Les bénéfices sont nombreux à condition de prendre quelques précautions. 

Les bienfaits du sport durant la grossesse

La fréquence, la durée et l’intensité des séance dépendent de chaque femme. Certaines se sentiront fatiguées rapidement alors que d’autres seront capables de pratiquer une activité physique sans aucun souci jusqu’à terme. 

Le sport chez la femme enceinte permet d’améliorer la circulation sanguine, de limiter la prise de poids, de diminuer le risque de diabète gestationnel, d’hypertension artérielle ou encore de dépression post-partum.

En outre, les femmes continuant à faire du sport pendant la grossesse ont moins de risque d’accoucher par césarienne et bénéficient d’une rééducation du périnée plus rapide après l’accouchement. A noter qu’en début de grossesse l’essoufflement arrive plus rapidement et les pulsations cardiaques sont plus rapides (celle-ci ne doit cependant pas dépasser 140 à 150 pulsations par minute…).

La grossesse est l’une des meilleures périodes pour changer ses habitudes. Celles qui n’ont donc jamais fais de sport peuvent donc en profiter pour commencer à leur rythme et en ressentir rapidement les bienfaits : une activité pratiquée avec plaisir permet de libérer des endorphines, hormones du bonheur que le bébé ressent !

Marie : « Pendant les entraînements je ne le sens pas bouger. Parce qu’il ne bouge pas ou parce que je n’y prête pas attention ? Peut être un mélange des deux…

En revanche, le soir et la nuit il est beaucoup plus calme les jours où je me suis entraînée. Les bébés bougent beaucoup quand les mamans sont au repos, donc la nuit c’est la fiesta en général. Sauf quand je me suis entraînée : on s’est bien fatigués tous les deux et on dort beaucoup mieux. Il bouge toujours, mais bien plus calmement que les soirs sans activité ».

Et le CrossFit ?

Nombreuses sont les futures mamans qui continuent à venir Woder. Le CrossFit s’adapte aussi à la grossesse.

Les « CrossFit Mums » sont unanimes : exit les box jumps et de doubles unders. Les burpees, Toes to bar sont également déconseillés quand le ventre s’arrondi.

Certains mouvements deviennent désagréables et beaucoup plus difficiles à exécuter : les kipping pull up ou butterflies pull ups,.

Concernant l’haltérophilie le secret est de savoir s’écouter et rester raisonnable pour ménager le périnée.
Le travail en hypo pression avec une grande expiration lors du soulèvement de la charge est tout à fait indiqué.

Anne-Lise : « Je remercie chaque coach pour leurs adaptations mais qu’est ce que c’est frustrant de se retrouver  avec une barre à vide, des DumbBells de 8kg ! On fait tout au ralenti, on est partagé entre l’envie d’accélérer, se dépenser vraiment et les risques pour le bébé, le manque d’oxygène (on s’essouffle très vite enceinte, ce n’est pas simple de respirer pour 2 !). Même dilemme pour les poids : charger plus me charge aussi de culpabilité…. : que suis-je en train de faire vivre à ce petit être? Dur donc pour moi de jauger tout ça et de trouver le bon équilibre ».

Une appréhension et une vision propre à chacune

Pour Marie, le plus compliqué au début de la grossesse a été de savoir se poser des limites car physiquement rien n s’entraîner comme avant : pas encore de gros ventre gênant ni de mouvements du bébé pouvant rappeler sa présence.  Elle fréquente la box 3 fois par semaine et essaye de s’entrainer au maximum avec les autres membres en pratiquant des mouvements adaptés.

Déborah continue elle aussi à maintenir une bonne fréquence d’entrainement. Elle concède ne plus se mettre autant « dans le rouge » qu’avant et accepte sagement les aménagements liés aux bouleversements physiques et psychologiques.

Partagée entre l’envie conserver une haute intensité et la crainte de prendre des risques

inutiles, Anne- Lise a senti très rapidement le besoin de lever le pied sur le CrossFit. Elle finalement trouvé un équilibre en diversifiant et ralentissant sa pratique et a troqué les barres d’haltérophilie contre des bassins aquatiques.

La pratique d’une activité sportive leur a permis de conserver un maximum de capital musculaire et d’éviter une trop grande prise de « mauvais kilos ». Le CrossFit reste un excellent moyen de rester positives, se challenger et continuer partager des moments conviviaux avec la communauté.

Deborah : « [Le rapport au corps, durant la grossesse] est très difficile à gérer car on voit son corps changé malgré la régularité des entraînements, et concernant la performance aussi, on a l’horrible impression de régresser, alors qu’en fait on ne peut tout simplement plus s’entraîner de la même manière, il faut juste le temps de l’accepter ».

Quelques précautions à prendre

La grossesse demande déjà un surcroît d’énergie :  l’activité de base de l’organisme s’accroît de 10% et les besoins en oxygène de 25% dès le début de la grossesse.

Il convient donc d’informer son médecin de toute reprise ou continuité d’activité sportive et d’être prudente pour éviter tout risque d’hypoxie. La récupération est aussi fondamentale durant la grossesse.

L’idée n’est plus de rechercher l’effort maximum mais de continuer à se faire plaisir et se dépenser : au cours de la grossesse, une hormone, la relaxine, est sécrétée en grande quantité. Celle-ci provoque le relâchement des tissus ligamentaires et tendineux. Le risque de blessure est donc augmenté.

La grossesse est aussi une période propice pour s’étirer davantage. Marie explique qu’elle en ressent d’ailleurs le besoin pour soulager l’inconfort que peut parfois engendrer la grossesse.

Et aprés… ?

Bien évidemment, toutes se voient rechausser rapidement leurs Bakets. Néanmoins, la reprise s’appréhende comme une période de convalescence.

Marion : « Je suis actuellement en phase post accouchement et je souhaite reprendre après la rééducation du périnée. Je ne regrette pas un instant d’avoir continuer et je pense que la reprise sera assez facile avec peu de kilos à perdre. »

Une rééducation du périnée peut être envisagée e et ne doit surtout pas être négligé si celui-ci a été abimé. La reprise des mouvements avec impact ne peut se faire sans en avoir récupéré la tonicité. La pratique du Pilates peut être un excellent complément.

Auteur :

Marie KACED

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