Monthly Archives: mars 2018
Grandissons ensemble ! Offre : 54321
Grandissons tous ensemble !!! Wodez en illimité au sein de nos 5 boxs de CrossFit à partir de 35€/mois.
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5 boxs, 5 personnes, 5 mois, 50% de remise
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- Contact : www.lafrenchco.fr/contact
La team French Co vous contactera alors sous 24h valider votre offre.
- Formules : http://www.lafrenchco.fr/planning-et-tarifs/formules/
- La French Co : www.lafrenchco.fr
French Co Championship @ CrossFit Des Ponts : Infos Pratiques
ORGANISATION COMPÉTITION ///
Voici le programme du weekend sportif qui vous attend :
Toutes les infos utiles vous seront communiquées via le lien suivant :
https://app.wodifyarena.com/Event/Event.aspx?EventId=275&Tab=schedule
Nous avons créé 3 rubriques :
– WODs: c’est à cet endroit que vous retrouvez les WODs tout au long de la compétition. Le 1er sera affiché vendredi à 20h et les suivants une heure avant le WOD.
– Heat : le planning complet, les équipes et les heures de passages, actualisés en permanence.
Vous saurez ainsi à quelle heure démarrera votre WOD et pourrez débuter votre échauffement au meilleur moment.
Merci de prendre en compte le planning à partir de vendredi à 18h.
– Leaderboard : le classement de la compétition en temps réel tout au long de la journée jusqu’au podium final.
DAY -1 : Vendredi 29 Mars
18h30 à 20h : Possibilité de vous enregistrer et de récupérer votre Pack Athlète la box : CrossFit Des Ponts.
DAY 1 : Samedi 30 Mars 2018
07h30 à 8h30 : Enregistrement des teams
09h : WOD 1
11h : WOD 2
14h : WOD 3
16h : WOD 4
18h : Moment détente / apéro avec briefing du lendemain
DAY 2 : Dimanche 1er Avril
09h : WOD 1
11h : WOD 2
14h : WOD 3
16h : Podiums
16h30 : Moment détente / apéro
// INFOS PRATIQUES //
Parking :
Des places parkings sont à votre disposition à la box et dans la zone du LIDL.
Restauration :
Parce que vos muscles méritent un « refuel » de choix, deux partenaires restauration seront avec nous tout le week end pour vous proposer des repas et en-cas.
Vous découvrirez les plats sains et gourmands de Coeur d’Artichaut et les saveur Tex Mex de Burrito King.
Coeur d’artichaut :
Site web : http://www.coeurdartichautavignon.com
Page Facebook https://www.facebook.com/coeurdartichautavignon/
Burrito King :
https://www.facebook.com/burritotruck84/
La gestion émotionnelle par l’alimentation : les neurotransmetteurs
Les neurotransmetteurs, également appelés neuromédiateurs sont des molécules chimiques qui permettent au message de se transmettre d’un neurone à l’autre par l’intermédiaire des synapses. Leurs rôles sont multiples et complexes : ils agissent entre autre sur la vigilance, le souvenir, le bonheur, le sommeil ou le stress. Le fonctionnement optimal des neurotransmetteurs permet de maintenir en équilibre les fonctions du système nerveux. Par analogie, la perturbation d’un ou plusieurs d’entre eux peut entraîner des troubles physiques et psychologiques.
Les neurotransmetteurs sont en grande partie déclenchés par des acides aminés précurseurs que l’on retrouve dans les aliments. Il est possible qu’une fatigue chronique, un manque de motivation pour vos entrainement ou des pulsions alimentaires soient liés à un déséquilibre de la synthèse des neurotransmetteurs.
Il suffit parfois de régler les apports en certains nutriments pour éviter les médicaments de synthèse, notamment dans le cas de dépressions ou de troubles de la concentration !
La French co vous explique tout !
A LA DECOUVERTE DES NEUROTRANSMETTEURS
- L’acétylcholine, garante de la mémoire
Elle se se charge d’activer les neurones moteurs et permet d’améliorer les capacités cognitives (concentration, mémorisation, raisonnement logique..).
Elle est synthétisée à partir de la choline, nutriment essentiel généralement rangé dans la classe des vitamines B et de la forme active de l’acide pantothénique (vitamine B5).
Carence : la maladie d’Alzheimer est liée à un déficit d’acétylcholine. Les personnes qui souffrent de ces pathologies ont une perte d’acétylcholine dans le cerveau qui peut aller jusqu’à 90%. Attention, oublier charger de vos barres ou de compter vos reps ne signifie pas que vous présentez une carence en acétylcholine !!! ..
Apports alimentaires : les meilleures sources de cholines sont le jaune d’oeuf, la viande, le foie, le soja, le germe de blé, les crucifères et les céréales complètes.
Les neurotransmetteurs du début de journée : dopamine et noradrenaline.
- La dopamine, élan et propulsion
Elle permet le mouvement musculaire, la croissance des tissus, le fonctionnement du système immunitaire et la sécrétion de l’hormone de croissance. Les réseaux dopaminergiques sont liés à la motivation, l’exploration la curiosité, la recherche du plaisir et du bonheur.
Carence : la baisse d’activité des neurones dopaminergiques entraîne une diminution du mouvement spontané, une rigidité musculaire et des tremblements (Parkinson) mais aussi la diminution de l’activité motrice, de l’initiative, de l’élan spontané et des états de dépression mélancoliques. Si vous boudez l’entraînement, que vous traînez du pied pensez donc à explorer cette voie.
Apports alimentaires : la phénylalanine et la tyrosine sont deux acides aminés précurseurs de la dopamine. Ils se trouvent notamment dans le canard, la dinde, l’oeuf et certains fromages frais (cotage cheeese).
- La noradrenaline : l’assimilation et la récompense
Elle régule les hormones qui gèrent la fertilité, la libido, l’appétit, le métabolisme et elle module l’attention et l’apprentissage notamment grâce aux signaux de récompense.
Carence : la baisse ou la perturbation de la synthèse de noradrenaline peuvent faire apparaître des troubles psychologiques (repli sur soi, détachement, démotivation, dépression) et une baisse de la libido. La communauté CF vous agace, vous vous sentez « a côté » de vos pompes et vous n’avez plus vraiment de plaisir dans la réalisation de vos objectifs ? Pensez à recharger les batteries.
Apports alimentaires: mêmes aliments que la dopamine, associés à des co-facteurs (fer, caféine..).
→ Pour favoriser la libération des neurotransmetteurs de la motivation et de l’éveil, une alimentation riche en protéines est appropriée au petit déjeuner et au déjeuner.
Les neurotransmetteurs de la fin de journée : sérotonine et GABAs
- La sérotonine : apaisement et sérénité
Elle joue un rôle fondamental dans la coagulation sanguine, l’apaisement, la sensibilité aux migraines et surtout la préparation au sommeil (la sérotonine est utilisée par le cerveau pour fabriquer, la mélatonine qui crée l’endormissement).
Carence : des taux de sérotonine trop bas favorisent l’impulsivité, l’irritabilité, l’agressivité, voire dans les cas extrêmes aux tendances suicidaires. Les addictions au sucre, les fringales peuvent également être causées par un déséquilibre de la sérotonine. Vous pouvez être en déficit si par exemple vos nuits sont perturbées, que vous avez du mal à « redescendre » après l’entrainement et que cela impacte la qualité de votre récupération.
Apports alimentaires : la sérotonine est synthétisée à l’aide d’aliments riches en tryptophane riches en oméga 3, en magnésium et en glucides complexes (avocat, fromage, poulet, canard, fromages frais, flocons d’avoine..).
- La GABA et la mélatonine : relax, max !
Elles favorisent le calme, la relaxation, diminue la tonicité musculaire et le rythme cardiaque, réduisent les convulsions de l’épilepsie et contrôlent l’anxiété.
Carence : un niveau bas de GABA et de mélatonine entraîne des difficultés d’endormissement, de l’anxiété. Si vous vous tournez et retournez dans votre lit, vous réveillez dans la nuit ou que des idées reviennent en boucle il vous faudra peut être une petite supplémentation ! Vérifiez au préalable que ces troubles ne proviennent pas d’une petite addiction aux écrans (la lumière bleue empêche la sécrétion de mélatonine) ou que votre heure de couché n’est pas trop proche de votre entraînement.
Apports alimentaires : il est nécessaire de consommer des aliments à Index Glycémique bas fournissant de la glutamine, l’acide aminé précurseur du GABA. Parmi les aliments à privilégier: les amandes, l’avoine complet, la banane, le blé complet, le brocoli, les noix, les lentilles, le son de riz, le flétan.
→ Pour favoriser la libération des neurotransmetteurs de la relaxation, de l’apaisement, une alimentation riche glucides complexes est appropriée à partir de 16-17h.
Auteur :
Portrait d’athlètes : Céline et David #CFDP
Parce que nos athlètes sont l’âme et la raison d’être de nos boxs, et que chacun est unique… Voici le portrait de deux d’entre eux…
Bonjour Céline et David,
La French Co : Présentez-vous de manière individuelle en quelques mots :
Céline : Hello ☺ je suis Céline, j’ai 45 ans, maman de 3 enfants, j’habite Mollégès et je travaille dans la maintenance industrielle.
David : Bonjour, je suis David, 43 ans, artiste tatoueur depuis 20 ans.
La French Co : Comment avez-vous découvert le CrossFit ? Qui a commencé avant l’autre?
Céline : J’ai commencé en premier, sur les conseils d’un ami, Maxime, qui m’a fortement conseillé d’essayer.
David : Céline a commencé la première, c’est elle qui m’a «obligé» à en faire (lol)
La French Co : Depuis quand pratiquez-vous ?
Céline : J’ai commencé début mars 2017, un an déjà.
David : Moi j’ai commencé mi septembre
La French Co : Quel(s) sport(s) pratiquiez-vous auparavant ?
Céline : J’ai fait du fitness, de la natation, et du krav maga.
David : Je faisais du volleyball et des barres parallèles lol
La French Co : Continuez-vous à pratiquer une ou des autres disciplines ? Si oui, que vous apporte le CrossFit dans celle(s)-ci ?
Céline : Je continue le krav maga deux fois par semaine. Le Crossfit m’apporte une meilleure endurance dans les combats, et indéniablement plus de force. Ma binôme de krav maga a commencé le Crossfit à Avignon un peu avant moi.
David : Je ne fais plus que du crossfit. Cela m’apporte beaucoup dans mon travail : avant j’avais souvent des douleurs dans le dos dues aux mauvaises positions de travail. Aujourd’hui j’en ai beaucoup moins.
La French Co : Pourriez-vous décrire le CrossFit en 4 mots maximum ?
Céline :
- Vie saine
- Corps sain
David :
- Assiduité
- Bien être
- Courbatures
- Vomi
La French Co : Racontez-nous votre premier WOD :
Céline : Ça devait être le premier ou le second, j’avais des tirages aux anneaux à faire…. J’ai eu les avant bras congestionnés pendant 3 jours mdr. Mais j’y suis quand même retournée ☺
David : Je ne m’en rappelle pas.
La French Co : Qu’appréciez-vous dans la discipline ?
Céline : Ce qui me plaît, c’est que le Crossfit est complet : haltérophilie, gym, cardio. Il y en a pour tous les goûts.
David : C’est explosif, simple et efficace.
La French Co : Que vous apporte le CrossFit dans votre vie de couple?
Céline : On partage du temps et une activité de plus ensemble. On se tire un peu la bourre, on débriefe même les Wods mdr. On s’entraide aussi.
David : Cela nous fait quelque chose à partager en plus.
La French Co : Quelle est votre plus grande fierté ou victoire ?
Céline : J’en chie mais je n’abandonne pas.
David : Finir un Wod c’est déjà une grande victoire !!
La French Co : Quels étaient vos objectifs en vous inscrivant ici ? Ont-ils évolué par la suite ?
Céline : Au départ, je cherchais un sport en complément du krav maga, car deux entraînements par semaine c’était trop peu. Je voulais «m’entretenir». Je ne savais pas du tout ce qu’était le Crossfit avant d’attaquer.
David : Je voulais me renforcer et m’entretenir. C’est toujours le cas.
La French Co : Avez-vous observé des changements sur le plan physique et mental ?
Céline : Les changements les plus flagrants sont physiques, je suis passée de «l’entretien» au raffermissement et mes muscles se dessinent aujourd’hui. Niveau mental c’est tout bénéf aussi : le sport c’est mon moment à moi, je me vide la tête.
David : Côté physique ? Céline récupère petit à petit mes tee shirts car ils deviennent trop petits pour moi lol. Niveau mental c’est tout bénéf aussi, on se donne à fond et on se vide la tête, ça me permet d’évacuer le stress des grosses sessions de travail.
La French Co : Quelle place prend le CrossFit dans votre vie ?
Céline : Depuis que nous pratiquons le Crossfit ensemble avec David, ça prend une place plus importante je trouve, car nous en parlons souvent, des Wods, des techniques, des copains de la box.
David : Il prend une place importante car il me donne un bon équilibre.
La French Co : A quelle fréquence vous entrainez-vous ? Plutôt ensemble ou séparément?
Céline : Je m’entraîne 4 fois par semaine, entre midi et deux le plus souvent, dès qu’on le peu on Wod ensemble mais ce n’est pas systématique. Le krav maga c’est deux fois par semaine.
David : J’essaie d’y aller tous les jours, mais c’est parfois compliqué avec le travail. Dès qu’on peut on y va ensemble, quand mon emploi du temps me le permet.
La French Co : Avez-vous changé des choses dans votre quotidien (organisation, alimentation…) ?
Céline : Le plus qui a changé chez moi c’est mon dressing ptdr … j’ai plus de leggings, de brassières et de débardeurs que de fringues de ville. Niveau alimentation je faisais déjà attention avant. Celui qui a le plus modifié son mode de vie c’est David ☺
David : Oui, j’essaie d’organiser mes journées de travail pour aller au Wod de 9h.
La French Co : Votre famille, vos amis comprennent-ils votre mode de vie ?
Céline : Les enfants comprennent tout à fait. Je crois que pour eux, l’essentiel c’est de nous voir en forme et sans stress !! Et c’est vraiment ce que le Crossfit nous apporte. Pour moi l’essentiel c’est eux. David s’éclate autant que moi à CFDP donc c’est top ! Nos amis sont souvent surpris.
David : Je m’en tape un peu de ce que les autres pensent !! lol
La French Co : Quelle est votre relation avec les coachs ? Quelles sont vos attentes vis-à-vis d’eux ?
Céline : Les Coachs sont tops ! La programmation est variée, l’accompagnement, le conseil et les corrections toujours au top, pas de discipline militaire, mais au contraire on s’entraîne dans la bonne humeur. Si j’avais un truc à changer …. Ça serait les playlists de Coco !!!! lol
David : Pour l’instant rien de sexuel avec Coco … mais ça ne devrait pas tarder mdr. Je pense qu’ils font très bien leur job.
La French Co : Quels sont vos plus gros challenges / vos difficultés ? Quelles stratégies adoptez-vous pour les affronter ?
Céline : Je suis partie de zéro donc tout était au départ une difficulté pour moi ! Mais je ne suis pas pressée, je prends le temps d’assimiler les techniques, j’observe beaucoup certains athlètes de la box, j’écoute les conseils que l’on me donne, et je progresse.
David : Pour moi chaque Wod est un challenge. Ma stratégie ?? Tout à fond !!
La French Co : Connaissez-vous les faiblesses et les facilités de l’autre ? Si oui quelles sont-elles ?
Céline : Je trouve qu’il progresse très vite en gym ! Alors qu’il était raide comme un piquet ☺
David : Je pense que Céline est plus à l’aise en haltéro qu’en gym.
La French Co : Quel est votre WOD (benchmark) préféré ?
Céline : Heu…. J’arrive à peine au bout d’un an à connaître les noms des mouvements…. Alors les noms des Wod… Mdr, j’en connais aucun !
David : Je n’en connais pas.
La French Co : Quel est votre mouvement préféré… et celui que vous détestez ?
Céline : Le mouvement le plus pourri de la planète c’est le thruster, et celui que je préfère c’est le squat snatch (pas que je sois une bête là-dessus hein), mais c’est un mouvement très technique, très complet et très beau à regarder quand c’est bien fait !!
David : Mon mouvement préféré : les burpees hahahah non je déconne ☺ Celui que je déteste : les thrusters.
La French Co : Avez-vous un message à faire passer aux couples qui hésitent encore à franchir le pas ?
Céline : CFDP est addictif ☺ C’est une seconde famille, donc pour la paix des ménages, pratiquer à deux c’est mieux !
David : « faut pas hésiter, faut y aller ! »
La French Co : Pourriez-vous, s’il vous plait, donner un petit défi au prochain athlète qui sera choisi ?
Proposer son Wod ☺
Angèle Pancrazi
Analyse des Opens – 18.4 by Pascal #CFA #LaFrenchCo
C’est parti pour cette 4ème semaine des Opens, et pour ce 18.4 notre ami Dave nous a gâté!
En effet ce wod mêle à la fois un benchmark, des charges lourdes et l’introduction d’un nouveau mouvement!
Il va donc falloir dans un time cap de 9min:
- 21 deadlifts 102/70kg – HSPU
- 15 deadlifts 102/70kg – HSPU
- 9 deadlifts 102/70kg – HSPU
PUIS - 21 deadlifts 143/93kg – 15m HS walk
- 15 deadlifts 143/93kg – 15m HS walk
- 9 deadlifts 143/93kg – 15m HS walk
Voilà donc l’introduction du Handstand Walk, la fameuse marche sur les mains, mais pour y arriver ce coquin de Dave s’est dit qu’on devait le mériter et donc faire un petit Diane et 21 deadlifts à une charge plutôt élevée.
Ce 18.4 est donc un vrai test de CrossFit où il faut être à la fois bon en gymnastique ( HSPU, HS Walk) et avoir suffisamment de force pour gérer les barres lourdes de la deuxième partie.
DEADLIFT:
Si ce n’est pas le mouvement le plus technique du wod, il n’en reste pas moins traître à cause du nombre de répétitions et la charge qui augmente pendant le wod.
N’hésitez donc pas à découper volontairement vos séries mêmes si la charge vous paraît légère (3 séries de 7 avec quelques secondes de repos par exemple est une stratégie intéressante sur la série de 21).
Ceci est d’autant plus vrai si vous éprouvez des difficultés sur les HSPU.
HandStand PUSHUP:
Voici le plat de résistance de ce wod, là où tout peut partir de travers, les handstand push ups et le nouveau standard de notre ami Dave.
Une bonne nouvelle pour tout ceux qui ont bossé avec une technique parfaite toute l’année, qui ne se sont pas mentis a eux mêmes en s’accordant des reps très limite pendant leurs wods: pour vous ça va bien se passer et le standard ne vas pas changer grand chose.
Pour les autres… il n’est peut être pas trop tard pour rectifier le tir, mais ces standards n’autorisent pas:
– Une prise de main trop large, on privilégiera donc une prise dite anatomique (largeur d’épaules)
– De cambrer le dos en haut du mouvements (on engage les abdos, belly tight, ce concept de core to extremity qu’on retrouve dans le level1)
– D’écarter les jambes en haut (à la place on va serrer les jambes et ramener les pointes de pieds vers le sol pour que les talons passent la ligne)
Pour les HSPU n’hésitez pas également à volontairement découper vos séries, les no reps coûtent cher.
HandStand WALK:
Première introduction de ce mouvement aux Opens, vous l’aurez compris pour y arriver le chemin sera semé d’embûches. Restez bien concentrés au moment de démarrer votre série et ne soyez pas surpris si votre marche est un peu moins fluide qu’à l’accoutumée, il est fort possible que vos épaules et votre midline soient légèrement entamés par les efforts fournis précédemment
PRÉPARATION:
Tout d’abord vérifiez bien que vous avec bien intégré les standards pour chaque mouvement, et que votre juge a fait de même
Commencez par un travail de mobilité sur les épaules pour gagner le plus possible en ouverture, et mobilisez également la chaîne postérieure qui va être mise à rude épreuve sur les deadlifts.
Specific warm-up (4 rounds):
- 15 cal row
- 3-6 HSPU ( Open standards)
- 10 deadlifts ( commencez léger, augmentez le poids à chaque tour)
Le petit mot de la fin: ne compromettez pas votre intégrités physique pour gratter 2 reps, restez propres et safe dans vos mouvements et si cette barre lourde de deadlift ne peut pas monter avec un dos bien placé laissez la au sol
« Keep your Standards high and your back safe »
Love, beurre de cacahuète et tête en bas!
Nature et fréquence des blessures dans la pratique du CrossFit (traduction)
Dés 2012, un goupe de médecins anglais de l’université de Cardiff a mené une étude scientifique pour déterminer si la pratique du CrossFit induit un risque de blessure superieur à celui encouru dans d’autres sports.
La French Co met à votre disposition une traduction exclusive des résultats tirés de cette enquête.
Résumé
Le CrossFit est une méthode de conditionnement physique proposant des entrainements fonctionnels continuellement variés, réalisés à haute intensité. Sa popularité ne cesse d’augmenter depuis sa création, il y a 12 ans.
Les lésions associées au Crossfit ont suscité de nombreuses polémiques notamment au sujet de la rhabdomyolyse et de pathologies squeletto-musculaires. Cependant, il n’existe à ce jour aucune preuve ou donnée sérieuse permettant d’évaluer la fréquence et le niveau de blessures dans ce sport. Le but de cette étude est donc de de connaître précisément leur taux en prenant en compte différents profils d’athlètes. Un questionnaire en ligne a été distribué sur des forums internationaux de CrossFit. Les données collectées incluent les informations démographiques, les programmes d’entrainements, le type de blessures et la prise de compléments alimentaires. Un total de 132 réponses a été collecté, dont 97 (73,5%) s’étant blessés au cours d’un entrainement. Un total de 186 blessures a été rapporté, dont 9 (7,0%) nécessitant une intervention chirurgicale. Soit un total de 3,1 blessures pour 1000 heures. Aucun cas de rhabdomyolyse n’a été relevé. Les résultats obtenus en CrossFit sont similaires à ceux que l’on peut trouver pour d’autres pratiques, notamment en haltérophilie olympique, en powerlifting, en gymnastique ou d’autres sports de contact, comme le rugby (en compétition). Les lésions des épaules et de la colonne vertébrale sont les plus fréquentes, mais n’ont aucun effet sur la rhabdomyolyse. À notre connaissance, c’est la première étude scientifique participative qui détaille et étudie la fréquence des blessures dans le CrossFit.
Mots-clé: CrossFit, blessure, haltérophilie
Introduction
Le CrossFit s’auto-décrit comme une méthode de conditionnement physique « constamment variée, composée de mouvements fonctionnels réalisés à haute intensité’ et ayant pour objectif de « déplacer des charges, sur de longues distances, le plus rapidement possible ». Depuis sont apparition il y a 12 ans, le CrossFit s’est développé et compte aujourd’hui pas moins de 3500 salles affiliées autour du monde et un partenariat de près de 10 ans avec Reebok.
Les entrainements se font sous forme de WODs (exercices du jour – Workouts Of the Day en Anglais) qui mélangent exercices de gymnastiques au poids du corps, haltérophilie, mais aussi de la course, du rameur, de la corde à sauter et utilisation d’une multitude d’ objets aux formes pouvant paraître étranges. Chaque WOD est unique mais se décline en différents niveaux de difficulté (adapté – « scalable ») pour permettre à chacun de participer en fonction de sa force et son niveau de fitness. Les séances sont créées pour atteindre des objectifs précis, induisant un effet d’émulation positive et de compétition saine entre les participants mais surtout face à soi-même.
Le CrossFit se positionne aujourd’hui comme le « Sport Fitness » par excellence. Sa concrétisation trouve son apogée lors des jeux annuels, les CrossFit Games, dont les phases de qualifications sont ouvertes à tous. Les sélectionnés participent ensuite aux phases régionales puis mondiales. Le gagnant des dernières éditions s’est vu remettre un prix de 1 000 000$.
Prenant fait et cause du caractère aléatoire des programmations, de nombreuses critiques ont été formulées quant à leur manque d’individualisation. Mais l’amélioration générale du niveau de santé et de fitness des pratiquant de CrossFit a récemment généré une vague de soutien. La méthode à donc réellement fait ses preuves et s’impose désormais comme un programme efficace qui peut être suivi en tout sécurité à différents niveaux.
Cependant des inquiétudes demeurent, notamment sur l’intensité et la compétition de la pratique. Des cas de rhabdomyolyse ont été signalés, notamment par un participant des Games en 2008. Des inquiétudes ont également été émises sur la dégradation de la qualité d’exécution des exercices durant les WODs, ce qui peut davantage exposer aux blessures. Un récent atelier collaboratif mis en place par le Consortium pour la Santé et la Performance Militaire (CHAMP), d’autres membres du Département de la Défense (DoD), et des représentants du Collège Américain de la Médecine des Sports (ACSM), a suggéré un bénéfice potentiel, mais a aussi mis en lumière un risque non négligeable de traumatismes pour les pratiquants de sports extrêmes, comme le CrossFit. Des recherches plus poussées sont recommandées pour approfondir la question.
Cette étude tente de déterminer le risque de blessure au cours d’une séance de CrossFit, mais également de définir le type de blessures et leur durée grâce à une observation globale. Les résultats permettront d’obtenir des preuves tangibles et inédites basées sur une approche scientifique.
Méthode
L’étude se base sur sur un questionnaire anonyme en ligne permettant de recenser un maximum d’informations à propos des pratiquants du CrossFit. Celui-ci a été publié sur les forums et groupes ayant trait au CrossFit les plus pertinents. Tous les lecteurs, y compris ceux n’ayant jamais eu de blessures, ont été invités à répondre.
Les questions incluaient des données démographiques sur le pratiquant à savoir l’âge, le sexe, l’hygiène de vie (fumeur ou non fumeur, consommation d’alcool), la supplémentation, les paramètres d’une séance complète, ainsi que la fréquence d’entrainement sur la semaine.
Les médecins ont demandé aux participants de lister le nombre et la nature de leurs blessures depuis qu’ils avaient commencé le CrossFit. Seules celles ayant eu lieu au cours d’une séance on été retenues et plus spécifiquement, celles qui ont par la suite empêché le participant de suivre ses sessions d’entrainements, de travailler ou de prendre part à une compétition. Les blessures nécessitant une opérations chirurgicale ont également été prises en compte.
Les données ont été collectées anonymement entre les mois de février et de mai 2012 et synthétisées grâce à Microsoft Excel en regroupant les parties du corps touchées. Mais l’étude comporte certaines limites dans la mesure où les lésions mentionnées n’ont pas été soumises au contrôle du personnel médical et ont pu être auto proclamées par les participants. De plus, les athlètes ayant subi un traumatisme sont potentiellement plus sensibles au sujet et donc susceptibles de participer. Malgré ces biais, les résultats fournissent des critères d’évaluation fiables au sujet de ce type d’entrainement en pleine expansion et donne ainsi un premier état des lieux objectif sur les risques et les la typologie des blessures que l’on peut rencontrer dans ce sport.
Resultats
Sur la période étudiée, 132 réponses n’ont pas pu être utilisées (questionnaire incomplet). L’échantillon est le suivant : 93 (70,5%) hommes et 39 (29,5%) femmes, une moyenne d’âge de 32,3 ans (pour une fourchette d’âges de 19 à 57 ans), 3,8% de fumeurs et 126 personnes (95,5%) consommant 14 unités au moins d’alcool sur une semaine (graphique 1). 3 personnes on admit utiliser des suppléments pour améliorer leurs performances soit 2,2%. Les participants pratiquaient en moyenne le CrossFit depuis 18,6 mois à raison de 5,3 heures par semaine.
97 (73,5%) participants ont déclaré s’être déjà blessés au point de ne plus pouvoir travailler, s’entrainer ou prendre part à une compétition. Au total, 186 blessures ont été reportées dont les plus fréquentes sont à l’épaule, au dos puis au bras ou au coude. 9 participants (7,0%) ont été victimes d’un traumatisme qui a nécessité par la suite une intervention chirurgicale. Aucune forme de rhabdomyolyse n’a été reportée.
La durée totale des entrainements au cours de la semaine a permis d’identifier une période à risque. Le taux s’élève à 3,1 blessures pour 1000 heures d’entrainements soit environs 3 blessures tous les 5 ans.
Discussion
Cette étude est donc le premier travail scientifique qui s’intéresse aux causes et conséquences des blessures chez les CrossFiteurs. Les plus fréquentes sont situées à l’épaule suivi de la zone para-vertèbrale. Mais celles-ci restent similaires en qualité et quantité à celles rapportés par les travaux scientifiques réalisés pour d’autres sports comme l’haltérophilie olympique, le powerlifting et la gymnastique et même plus bas que pour certains sports de contact comme le rugby. Ces pratiques, ayant en commun l’intensité, le caractère parfois agressif et très compétitif ne sont ni plus ni moins enclines aux blessures que d’autres activités telles que le fitness, l’athlétisme ou le triathlon.
Le taux important de traumatismes à l’épaule (31,8%, représentant 25,8% des blessures), est toutefois plus haut que ceux recensés à des niveaux élites et compétition en haltérophilie olympique où le placement des épaules en hyper-extension et en rotation interne induit un risque. En CrossFit, les mouvements au dessus de la tête sont effectués plusieurs fois au cours d’une même séance, avec une forte intensité et en utilisant des charges lourdes. La posture peut se dégrader au cours des répétitions, amenant une mauvaise posture et un placement des épaules au maximum de leur mobilité. Un très bon exemple exemple peut être pris avec la position basse du squat snatch (image 3). Si la posture est correcte, (image 3) l’extension et la fixation de l’épaule est visible. Aucune force anormale n’est exercée. A l’inverse, dans le cas d’une mauvaise posture (image 4), l’épaule est dans une position d’hyper-extention avec qui plus est une rotation interne. Il y a ici un risque net de déplacement de l’articulation.
La pratique du « kipping » pull-up (photo 6), qui consiste à utiliser l’élan du centre du corps (bassin et abdominaux) pour générer plus de force place aussi les épaules dans une position de faiblesse dans laquelle les tissus musculaires sont exposés aux lésions. Ce mouvement, réalisé en strict (photo 5) permet en revanche de travailler sans risque, en respectant l’alignement du corps.ercée sur le bas du mouvement, pour aider l’athlète à repartir dans la répétition suivante.
Ces deux mouvements à risque sont particulièrement présents sur les entrainements. 9 des 15 benchmarks officiels comprennent d’ailleurs des pull-ups ou des overheads. ll est donc évident que l’on retrouve un nombre anormalement élevé de blessures à l’épaule. Le terme « épaule de Crossfitteur » est d’ailleurs passé dans le langage courant au sein des box.
Les blessures situées au niveau des lombaires et leurs conséquences ont déjà fait l’objet d’études documentées en athlétisme et sur la population globale. Leur fréquence en CrossFit ressemble là encore à ce qui peut être observé en powerlifting et en haltérophilie. L’intensité, couplée à un nombre élevé de répétitions et des charges importantes sur des exercices très techniques peuvent expliquer cette récurrence. La dégradation de la posture en cas de fatigue, notamment sur les squats, deadlifts, clean et snatch empêche la colonne vertébrale et la cage thoracique de rester en position neutre.
En haltérophilie, l’objectif est de développer un maximum de force pure. Il n’y a donc que peu, voire une seule répétition alors qu’en CrossFit, la vitesse est souvent recherchée, induisant un plus grand nombre de répétition. La progression du deadlift dans son mouvement strict (photo 8) accentue la pression exercée sur les lombaires. L’alignement du dos et de la tête, maintenus en position neutre, préviennent le risque de blessure. L’efficacité de ce mouvement peuvent être perdus avec la fatigue : il est courant d’observer une flexion du buste et donc de la colonne (dos rond) pouvant occasionner des lésions sur les disques vertébraux.
Bien que cité comme un risque potentiel lors de la pratique du CrossFit, aucun cas de rhabdomyolyse n’a été reportée dans l’échantillon. Cela est en partie lié à l’étendue de l’étude qui, pour rappel, avait un spectre très large. Pour rappel, cette pathologie concerne majoritairement les athlètes ayant un niveau et une intensité particulièrement élevés. La pratique régulière d’entraînements CrossFit présente un risque très faible, équivalent à celui encouru dans d’autres sports.
Applications pratiques
Les motifs de blessures de l’échantillon sont similaires à ceux observés dans d’autres sports pratiqués à haute intensité et requérant des techniques spécifiques (haltérophilie ou powerlifting). Les taux sont, quant à eux, plus bas que ceux des sports de contact. L’importance des blessures à l’épaule et de la zone limbaires, liée au nombre important de répétitions et de charge doit être considéré et pris en compte et la programmation doit absolument viser la réduction de celles-ci pour changer la perception du CrossFit et de ses risques hypothétiques.
Lors des premiers entrainements, une attention toute particulière doit être portée à la technique de tirage. Le respect de la technique et de la sécurité primera toujours sur la vitesse le nombre de répétitions. Une programmation équilibrée, réduisant l’occurence certains mouvements à risque comme les pull-ups ou les overheads est aussi un point clé de la prévention. Ces ajustement n’importeront en aucun cas la santé globale et les bénéfices lés à la pratique du CrossFit, et permettront de réduire efficacement le nombre de lésions. Plus globalement, un focus plus important sur le conditionnement métabolique (cardio) peut être envisagé.
Il est intéressant de noter que la programmation officielle de crossfit.com (pour les mois d’avril de ces 3 dernières années), inclut seulement 3 à 5 jours de Wods axés sur la force versus 16 à 18 axés sur le conditionnements métaboliques. L’entraînement à charge lourde ne peut être pratiqué en sécurité que par les athlètes ayant déjà développé des qualités de force importantes.
Un manque d’individualisation est également pointé du doigt comme étant un des aspects négatifs du CrossFit. L’esprit même du CrossFit consiste à s’entrainer pour pouvoir faire face et s’adapter à n’importe quelle situation. En cela, l’hyper- personnalisation des programmation n’est pas souhaitée mais certain degré d’individualisation peut cependant aider à définir des objectifs plus atteignables et donc à baisser le taux de blessures. C’est l’expérience vécue par la grande majorité des pratiquants dès lors qu’ils sont abonnés dans des salles affiliées et bénéficient des compétences des coachs.
Références
- Hak PT, Hodzovic E and Hickey B. The nature and prevalence of injury during CrossFit training. J Strength Cond Res In Press, doi: 10.1519/JSC.0000000000000318. (https://fr.scribd.com/doc/208739450/CF-injury)
Légendes Graphiques et Images
- Consommation d’alcool
- Nombre de blessures et leur localisation
- Squat snatch en position basse, bonne position. Les épaules ne montrent aucune hyperflexion, et on peut observer une bonne mobilité de la cage thoracique ce qui permet la position de l’overhead
- Squat snatch en position basse, mauvaise position. On voit une hyperflexion des épaules ce qui provoque plus de poids sur l’overhead, plaçant les épaules dans une position à risque
- Position basse lors d’une pull up traditionnelle. Les épaules sont dans une position de flexion confortable, où la flexion au dessus de la tête n’est pas traumatisante
- Position basse lors d’une pull up en kipping. On voit une hyperflexion des épaules, dont l’athlète se sert pour repartir et relancer son mouvement
- Progression du deadlift dans une bonne position. Les lombaires et l’épine thoracique sont gardés dans un alignement relativement neutre et droit
- Progression du deadlift dans une mauvaise position. On peut voir une forte flexion au niveau des lombaires et le l’épine thoracique
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Copyright © Lippincott Williams & Wilkins. All rights reserved.
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Mr. Paul Taro Hak MBChB, MRCS. Specialist Registrar, All Wales Trauma and Orthopedic Training Program, Cardiff, UK.
Dr. Emil Hodzovic MBChB. Foundation Trainee, All Wales Training Program, Cardiff, UK.
Mr. Ben Hickey, MBChB, MCRS. Specialist Registrar, All Wales Trauma an Orthopedic Training Program, Cardiff, UK.
Corresponding Author:
Mr. Paul Taro Hak
23 Rowsby Court, Cardiff, CF23 8FG, UK
Tel: 07980 333 737
Aucune industrie ou aucun autre financement n’a été accepté pour cette publication. L’auteur ne reconnait aucun conflit d’intérêt. Les résultats de l’étude suivante ne sont en aucun cas une promotion pour l’auteur au le NSCA.
Portrait d’athlète : Cécile #CFA
Parce que nos athlètes sont l’âme et la raison d’être de nos boxs, et que chacun est unique… Voici le portrait de l’un d’eux…
Bonjour Cécile,
La French Co : Présente-toi en quelques mots :
Je suis Cécile. J’ai 29 ans et je suis professeur des écoles.
La French Co : Comment as-tu découvert le CrossFit ?
J’ai découvert le crossfit grâce à une amie de la box d’Avignon.
La French Co : Depuis quand pratiques-tu ?
Je pratique depuis bientôt 2 ans et demi
La French Co : Quel(s) sport(s) pratiquais-tu auparavant ?
Je faisais du trampoline et de la zumba dans une salle de danse.
La French Co : Continues–tu à pratiquer une ou des autres disciplines ? Si oui, que t’apporte le CrossFit dans celle(s)-ci ?
Non je ne fais « que » du crossfit maintenant et c’est déjà pas mal ! lol
La French Co : Pourrais-tu décrire le CrossFit en 4 mots maximum ?
- Intensité
- Variété
- Mental
- Plaisir
La French Co : Raconte-nous ton premier WOD :
Ouf ça remonte ! Je me souviens qu’il y avait des kettlebell, des sit up et des box jump. J’avais peur de sauter sur la box, on aurait dit un chaton qui avait peur de se lancer…
La French Co : Qu’apprécies-tu dans la discipline ?
J’apprécie le coaching, l’ambiance avec les autres adhérents, le dépassement de soi et la recherche de toujours faire mieux. J’apprécie également l’état d’esprit de cette discipline et les changements dans ma vie au quotidien (alimentation, bien être…).
La French Co : Quelle est ta plus grande fierté ou victoire ?
Réussir certains mouvements : chest, DU, HSPU…
La French Co : Quels étaient tes objectifs en t’inscrivant ici ? Ont-ils évolué par la suite ?
Mes attentes étaient : avoir un meilleur cardio, gagner en force et sculpter ma silhouette. Elles n’ont pas changé.
La French Co : As-tu observé des changements sur le plan physique et mental ?
Oui quelques muscles ont poussé, au niveau des bras surtout car ils étaient inexistants ^^. Au niveau du mental j’ai toujours aimé la compétition avec moi-même.
La French Co : Quelle place prend le CrossFit dans ta vie ?
Il prend une place très importante dans ma tête et surtout mon cœur. Je souhaite à chaque personne de trouver une passion qui la rend heureuse et c’est mon cas avec le crossfit.
La French Co : A quelle fréquence t’entraines-tu ? Quels cours de spécialité suis-tu ?
Je m’entraîne 4 fois par semaine, parfois 5.
La French Co : As-tu changé des choses dans ton quotidien (organisation, alimentation…) ?
Oui, je limite le sucre raffiné et je m’intéresse beaucoup à la nutrition.
La French Co : Ta famille, tes amis comprennent-ils ton mode de vie ?
Ma mère a peur pour moi car elle pense que c’est brutal comme sport. Mes amis ne s’y intéressent pas et mon chéri fait du crossfit aussi donc on vit notre passion à deux et c’est coooool !
La French Co : Quelle est ta relation avec les coachs ? Quelles sont tes attentes vis-à-vis d’eux ?
J’adore mon coach Pascal, c’est quelqu’un de vraiment génial, il sait me motiver et croit plus en moi que moi-même !
La French Co : Quels sont tes plus gros challenges / tes difficultés ? Quelles stratégies adoptes-tu pour les affronter ?
Mes épaules sont encore faibles, j’ai du mal sur les thruster, les jerks, hspu… ça me déprime parfois…
La French Co : Sur quoi as-tu le plus de facilité ?
Je ne sais pas trop… Je dirais les deadlifts, snatch, box jump, pull up…
La French Co : Quel est ton WOD (benchmark) préféré ?
Annie, cindy
La French Co : Quel est ton mouvement préféré… et celui que tu déteste ?
J’adore les pull up mais je déteste les thrusters
La French Co : As-tu un message à faire passer à ceux et celles qui hésitent encore à franchir le pas ?
Venez essayer le crossfit, ça a changé ma vie, ce sera peut être votre cas !
La French Co : Pourrais-tu stp donner un petit défi au prochain athlète qui sera choisi ?
Le max de pull up en 1 min !
Angèle Pancrazi
Analyse des Opens – 18.3 by Ruben #CFA #LaFrenchCo
Ça y est les choses sérieuses commencent…
Nous avons eu le droit jusqu’ici à des workouts avec une dimension technique réduite (low skill), abordables pour tout le monde. Le 18.3 arrive en sautant pour balayer tout cela.
La difficulté technique de ce workout va faire varier la façon de l’aborder d’un athlète à l’autre. En effet vos objectifs par rapport à celui-ci vont varier selon vos propres facteurs limitants.
First things first : les double unders
Ok, pas besoin de sortir de Saint Cyr pour voir que vous allez passer la plus grande partie de votre temps à faire des doubles unders (au moins 50% du temps).
Il va donc falloir que vous vous échauffiez convenablement sur ceux-ci.
Durant les double unders, un reflexe musculaire vous permet de rebondir en limitant l’effort. Pour activer ce réflexe, vos tendons auront besoin d’être bien échauffés et activés. Ne partez donc pas tant que vous ne vous sentez pas à l’aise sur les double unders.
Restez un maximum relâchés pendant que les vous les exécutez, contrôlez votre respiration, cela sera un élément clef.
Les muscles ups
Et oui ils sont là, les fameux muscle ups, et dans tous les genres qui puissent être.
Alors, un bon nombre d’entre vous n’en ont jamais fais un seul. La question qui va se poser à vous est : « RX ou Scaled ? ». Et bien pour répondre simplement à cette question, est ce que vous arrivez à faire une pull up strict ? Ou bien un ring dip ?
Si oui, c’est que vous avez la force physique pour faire au moins un muscle up, donc le RX vous est autorisé. « Maintenant faut il encore en faire un. » me direz vous.
Don’t panic, faites en quelques uns sur les anneaux bas avant, afin de comprendre la transition, et avec la magie des Opens ça va le faire !
Pour ceux dont les muscle ups ne sont plus un problème, n’hésitez pas à couper vos séries, que ce soit pour les muscle ups ou overhead squat. Tous les mouvements du workout vont solliciter le haut du corps, et une surcharge trop importante au niveau de vos épaules vous empêchera d’avancer sur les double unders par la suite.
Préparation
La demande technique étant élevée, ne partez pas avant d’être à l’aise sur chaque mouvement. Pour cela une ouverture des épaules dans votre warm up va être obligatoire. Il faudra que vous vous sentiez à l’aise sur la position en bas de votre overhead squat ainsi que sur le kipping pour les muscle ups. Cela passera donc par quelque drills de mobilité overhead.
Commencez par vous faire monter en température avec des single unders (cela amenera aussi du sang a vos mollets qui en auront besoin) et passez ensuite sur des double, jusqu’à arriver à faire de longues séries sans aucun problème.
Specific warm up
3 Rounds:
- 5 Tempo Overhead squat (5 sec descente, 5 sec en bas) *monter en poids à chaque rounds
- 3 hip swing + 1 muscle ups (anneaux et barre)
- 8 dumbbell snatch
Bon courage !
Portrait d’athlète : Nabil #CFDP
Parce que nos athlètes sont l’âme et la raison d’être de nos boxs, et que chacun est unique… Voici le portrait de l’un d’eux…
Bonjour Nabil,
La French Co : Présente-toi en quelques mots :
Je m’appelle Nabil, j’ai 26 ans et j’habite à Cavaillon.
La French Co : Comment as-tu découvert le CrossFit ?
Grâce à mon frère qui pratiquait déjà du crossfit et qui m’a parlé de cette box (crossfit des ponts) qui allait ouvrir et m’a convaincu d’y aller car j’allais adorer, et il ne s’est pas trompé.
La French Co : Depuis quand pratiques-tu ?
Depuis l’ouverture de la box, c’est à dire le 1er Mars 2017. Ça fait 1 an exactement.
La French Co : Quel(s) sport(s) pratiquais-tu auparavant ?
J’ai pratiqué longtemps du judo adolescent, ensuite de la natation, du rugby et du foot .
La French Co : Continues–tu à pratiquer une ou des autres disciplines ? Si oui, que t’apporte le CrossFit dans celle(s)-ci ?
Non.
La French Co : Pourrais-tu décrire le CrossFit en 4 mots maximum ?
Intensif, mental, famille, passion.
La French Co : Raconte-nous ton premier WOD :
Alors je ne me souviens plus du nom du Wod mais je sais que j’avais des wall balls, des burpees, et des box jump. Mes cuisses avaient pas été ravies haha !
La French Co : Qu’apprécies-tu dans la discipline ?
Le dépassement de soi.
La French Co : Quelle est ta plus grande fierté ou victoire ?
Arriver à passer les rings muscle ups en 6mois.
La French Co : Quels étaient tes objectifs en t’inscrivant ici ? Ont-ils évolué par la suite ?
Mon objectif était de ralentir la cigarette et de sécher car je fait un peu trop l’apéro le week end haha ! Et résultat; je ne fume plus du tout la semaine.
La French Co : As-tu observé des changements sur le plan physique et mental ?
Oui j’ai vachement séché d’après mes proches, et je me suis bien développé. Mentalement je me sent beaucoup mieux.
La French Co : Quelle place prend le CrossFit dans ta vie ?
Aujourd’hui le crossfit prend une grande place dans ma vie, tout comme la musique. Je suis tombé amoureux, voire accro à ce sport.
La French Co : A quelle fréquence t’entraines-tu ? Quels cours de spécialité suis-tu ?
Je m’entraine 5 à 6 fois par semaine. Je suis les cours de gym et d’haltérophilie.
La French Co : As-tu changé des choses dans ton quotidien (organisation, alimentation…) ?
Je mange beaucoup mieux qu’avant, je fais attention.
La French Co : Ta famille, tes amis comprennent-ils ton mode de vie ?
Oui, parfois même je les saoule haha, mais ils m’encouragent à rester dans cette voie.
La French Co : Quelle est ta relation avec les coachs ? Quelles sont tes attentes vis-à-vis d’eux ?
J’ai une très bonne relation avec les coach, on s’entend tous très bien, ils font très bien leur taf. C’est grâce à eux que nous progressons chaque jour et je n’ai pas fini d’en apprendre avec eux, ce n’est que le début.
La French Co : Quels sont tes plus gros challenges / tes difficultés ? Quelles stratégies adoptes-tu pour les affronter ?
Ma diffilculté est le cardio à cause de la cigarette bien évidement. C’est beaucoup mieux qu’au tout début mais j’ai encore du chemin à faire pour améliorer mon cardio.
La French Co : Sur quoi as-tu le plus de facilité ?
L’haltérophilie.
La French Co : Quel est ton WOD (benchmark) préféré ?
Honnêtement pour l’instant je n’en ai pas.
La French Co : Quel est ton mouvement préféré… et celui que tu déteste ?
J’adore le squat snatch, je trouve ça beau. Et je déteste le thruster.
La French Co : As-tu un message à faire passer à ceux et celles qui hésitent encore à franchir le pas ?
Vous n’avez rien à perdre, venez vous surprendre, qui ne tente rien n’a rien.
La French Co : Pourrais-tu stp donner un petit défi au prochain athlète qui sera choisi ?
Faire 100 DU en 45 sec.
Angèle Pancrazi