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Monthly Archives: août 2018

Marseille Throwdown 2018 : Récaptiulatif

Marseille Throwdown 2018 : Récaptiulatif

L’édition 2018 des Marseille Throwdown vient de se terminer.

De nombreux membres de La French Co étaient présents dans les tribunes pour soutenir les athlètes qui ont porté les couleurs de nos boxs.

 

Bravo à ces derniers !!!

Partcipants en individuel, en team ou bien spectateurs, RDV pour l’édition 2019 encore plus nombreux !!!

 

 

Elite Homme :

2ème place pour Guillaume BRIANT de CrossFit Vitrolles 

52ème place pour Mathieu MARCELIN de CrossFit Avignon 

 

 

Elite Team :

1ère place (Team Beach and Mojito) pour Sabrina CARON de CrossFit Vitrolles

15ème place (Team Nutell’Attack) pour Pauline CROSA et Thomas PACYGA de CrossFit Salon de Provence

23ème place (Team Barbell) pour Pierre OGÉ de CrossFit Vitrolles

 

Master Women 35-39 :

8ème place pour Virgine CANO de CrossFit Avignon

 

Master Men 35-39 :

17ème place pour Laurent BLANCHON de CrossFit Avignon

 

Master Women 40+ :

4ème place pour Carine FRANKLIN de CrossFit Vitrolles

 

Teen Boy :

8ème place pour Jules FAUCHER de CrossFit Avignon

 

Team Scaled :

7ème place (Les Dalton) pour Jean Charles PÉRIGORD, Alexandre VERT, Marion LADAIQUE de CrossFit Salon de Provence

 

Team Vétéran :

9ème place (Les Improbables) pour Marie BERTHOMÉ de CrossFit Avignon 

et Stéphane MONTEL de CrossFit Salon de Provence

Portrait d’athlète : Steeve #CFV #OCR

Portrait d’athlète : Steeve #CFV #OCR

Parce que nos athlètes sont l’âme et la raison d’être de nos boxs, et que chacun est unique… Voici le portrait de l’un d’eux…

 

La French Co : Présente-toi en quelques mots :

Bonjour, je m’appelle Steeve, j’ai 21 ans et je pratique le CrossFit depuis presque 1 an.

 

La French Co : Comment as-tu découvert l’OCR?

J’avais déjà participé à quelques courses d’obstacle avant de m’inscrire puis c’est Alyx qui m’a vraiment fait découvrir la discipline.

 

La French Co : Depuis quand pratiques-tu ?

Depuis pratiquement 1 an.

 

La French Co : Quelles autres sport(s) pratiquais-tu auparavant et pratiques tu encore ?

J’ai fait du motocross pendant 3 ans, puis suite à l’orientation de mes études j’ai arrêté par manque d’entrainement et je me suis mis à la course à pied avant de venir au CrossFit.

 

La French Co : Pourrais-tu décrire l’OCR en 4 mots maximum ?

Obstacle, Endurance, Dépassement de soi, Communauté

 

La French Co : Raconte-nous ta première séance :

Il y avait de l’assaut bike et des box jump, j’ai pris tarif, mes tibias se souviennent encore des box jump Mdr

 

La French Co : Qu’apprécies-tu dans la discipline ?

Le fait que d’un entrainement à l’autre, d’une course à l’autre il y a toujours quelque chose qui change et c’est ce qui te pousse à te dépasser une fois de plus.

 

La French Co : Quelle est ta plus grande fierté ou victoire ?

Je suis fier de faire partie de la communauté CrossFit/OCR et d’évoluer dans ce sport car cela me permet de me surpasser mentalement et physiquement.

 

La French Co : Quels étaient tes objectifs en commençant à suivre ces cours ? Ont-ils évolué par la suite ?

Mes objectifs étaient de faire des résultats en Spartan Race et ils restent toujours les mêmes aujourd’hui.

 

La French Co : As-tu observé des changements sur le plan physique et mental ?

Sur le plan mental je suis déjà quelqu’un qui ne lâche rien et le crossfit/OCR n’as fait que renforcer ce point de mon caractère, ensuite le physique s’améliore au fil des entrainements.

 

La French Co : Avais-tu des réticences (allergie à la course à pieds, peur panique de la boue, eau froide, le vide…) ?

Non on est des spartiates à l’OCR, on a peur de rien

 

La French Co : A quelle fréquence t’entraines-tu en dehors des entrainements de la box ?

Je ne m’entraine pas en dehors, les entrainements à la box me suffisent.

 

La French Co : As-tu changé des choses dans ton quotidien (organisation, alimentation…) ?

Non pas spécialement, j’essaye juste de continuer à m’améliorer niveau alimentation.

 

La French Co : Participes-tu aux courses d’OCR officielles ?

Oui

 

La French Co : Si oui, plutôt dans un objectif de fun et de plaisir ou de chrono et perf ?

Dans un objectif chrono et perf, on n’est pas là pour planter des patates.

 

La French Co : Quelle e<st ta relation avec la coach ? Quelles sont tes attentes vis-à-vis d’elle ?

Alyx me suit depuis le début, elle se donne à 200% pour que je progresse et pour cela je la remercie. Je n’attends rien de plus que ce qu’il en est.

 

La French Co : Quels sont tes plus gros challenges / tes difficultés ? En termes d’Obstacle ou de distance ?  

On va dire gérer le stress et ne pas m’énerver pendant la course lol

 

La French Co : Sur quoi as-tu le plus de facilité ?

Je n’ai pas spécialement de facilité.

 

La French Co : Quel est ton obstacle préféré ? Et celui que tu détestes ?

Le préféré on va dire le montée de corde et celui que je déteste même si ce n’est pas trop un obstacle c’est le javelot parce que tu sais que tu as 80% de chance de manger les 30 burpees de pénalité.

 

La French Co : As-tu un message à faire passer à ceux et celles qui hésitent encore à franchir le pas des OCR ?

Il faut arrêter d’écouter les avis des uns des autres, il faut venir essayer pour se faire son propre avis. Il y a certes du run mais pas que c’est une discipline complète où on prend du plaisir à se surpasser.

Portrait d’athlète : Emilien #CFV #OCR

Portrait d’athlète : Emilien #CFV #OCR

Parce que nos athlètes sont l’âme et la raison d’être de nos boxs, et que chacun est unique… Voici le portrait de l’un d’eux…

 

La French Co : Présente-toi en quelques mots :

Je m’appelle Emilien Giraud, j’ai 21 ans. Je viens de passer mon BTS Diététique, je souhaite me spécialiser dans le surpoids et l’obésité de l’enfant et si j’en ai encore l’opportunité, j’aimerai travailler à l’étranger.

 

La French Co : Comment as-tu découvert l’OCR ?

J’ai découvert ce sport grâce à ma maman (Gaëtane) ! Et concernant l’OCR, c’est Alyx qui me l’a fait découvrir après m’en avoir parlé.

 

La French Co : Depuis quand pratiques-tu ?

Je fais du CrossFit depuis un peu plus d’un an et demi déjà et je fais l’ORC depuis son début à La French Co, ou presque.

 

La French Co : Quelles autres sport(s) pratiquais-tu auparavant et pratiques tu encore ?

J’ai pratiqué du ping-pong de 9 à 11 ans puis j’ai fait 6 mois d’athlétisme quand j’avais 18 ans. Non je ne suis pas un grand sportif.

 

La French Co : Pourrais-tu décrire l’OCR en 4 mots maximum ?

4 mots, ce n’est pas assez ! Mais je dirais : Dépassement, Entraide, Persévérance, Passion

 

La French Co : Raconte-nous ta première séance :

Concernant le CrossFit, ma première séance je l’ai faite avec Pierre Ogé comme coach. C’était de la force (ce que je détestais !) et du cardio, avec du deadlift, avec des « pulls up ». Je suis sorti de ce wod en mode j’arrête car je vais mourir, alors que j’avais adoré!

Pour l’ORC, avec Alyx comme coach, il y avait : du run, des burpees, du run, des squats et du run. En gros voilà le topo, mais j’ai trouvé cette séance géniale.

La French Co : Qu’apprécies-tu dans la discipline ?

C’est un sport dans lequel il y a de multiples mouvements, c’est diversifié et il y a toujours à apprendre. L’entraide fait parti de ce sport et c’est super motivant.

 

La French Co : Quelle est ta plus grande fierté ou victoire ?

Je suis fier de faire du CrossFit et de l’OCR et fier de qui je suis aujourd’hui (même s’il y a encore du chemin). J’ai réussi à évoluer dans ce sport et ce n’est pas fini je l’espère mais je ne compte pas m’arrêter aujourd’hui.

 

La French Co : Quels étaient tes objectifs en commençant à suivre ces cours ? Ont-ils évolué par la suite ?

En commençant l’ORC je voulais voir où étaient mes limites et ce que valait mon mental.

Aujourd’hui j’ai plus trop de limites, même si j’ai mal, même si je n’ai pas envie, je le fais car il faut avancer (doucement et en rallant je le sais).

 

La French Co : As-tu observé des changements sur le plan physique et mental ?

Sur le plan physique, apparemment oui. Au niveau du mental, c’était du papier et maintenant c’est de la roche.

 

La French Co : Avais-tu des réticences (allergie à la course à pieds, peur panique de la boue, eau froide, le vide…) ?

La course, c’est surement le meilleur truc pour moi. Maintenant je compte voir ce que je vaux sur une course, je vais faire la Spartan Race (avec mon cousin). Et on n’a peur de rien !

La French Co : A quelle fréquence t’entraines-tu en dehors des entrainements de la box ?

Je ne m’entraine pas en dehors de la box, mes études me prennent beaucoup de temps.

 

La French Co : As-tu changé des choses dans ton quotidien (organisation, alimentation…) ?

J’ai changé uniquement mon organisation. J’avoue que je mange comme avant voire pire (et je vais être diet 😊) mais je l’assume !

 

La French Co : Participes-tu aux courses d’OCR officielles ?

Non je vais en faire une : la Spartan Race 2018 au Castellet

 

La French Co : Si oui, plutôt dans un objectif de fun et de plaisir ou de chrono et perf ?

Si j’y vais c’est quand même pour le fun et prendre un max de plaisir, mais je ne vais pas trop la prendre à la légère et je vais donner mon max !

 

La French Co : Quelle est ta relation avec la coach ? Quelles sont tes attentes vis-à-vis d’elle ?

Alyx, c’est un peu la prof qui donne beaucoup de devoirs mais qui sont toujours réalisables même s’il faut beaucoup bosser et heureusement qu’elle est là ! Je n’attends rien de plus hormis qu’elle me motive pour la Spartan. Elle est toujours souriante, de bonne humeur et elle fait toujours de bon OCR !

 

 

La French Co : Quels sont tes plus gros challenges / tes difficultés ? En termes d’Obstacle ou de distance ?  

Je n’ai pas de réel challenge aujourd’hui, ou alors je les garde pour moi.

 

La French Co : Quelles stratégies adoptes-tu pour les affronter ?

Ma stratégie c’est de ne pas faire voir mes faiblesses et mes difficultés, j’avance serein même si ce n’est pas toujours le cas.

 

La French Co : Sur quoi as-tu le plus de facilité ?

Sur la course car j’ai des jambes et pas de bras (encore).

 

La French Co : Quel est ton obstacle préféré ? Et celui que tu détestes ?

Mon obstacle préféré c’est quand on doit grimper, et celui que je déteste, c’est porter sur son dos des charges lourdes.

 

La French Co : As-tu un message à faire passer à ceux et celles qui hésitent encore à franchir le pas des OCR ?

On a commencé l’ORC a 4 et aujourd’hui on est parfois plus du triple.

L’OCR, c’est du fun et du surpassement de soi, si on veut progresser dans le CrossFit il faut notamment avoir de la force, de la souplesse et du cardio ! L’ORC c’est un regroupement de tout ça. On pense souvent que c’est que du run ou presque mais ce n’est pas toujours le cas. Vous avez franchi le pas pour le CrossFit alors pourquoi pas l’ORC. Venir essayer une fois pour tester ça ne coute rien promis !

Concernant le CrossFit en général, il y a de mauvais préjugés et de nombreuses personnes qui pense que c’est « le mal » (et j’en entend beaucoup), mais il faut passer outre ça (comme moi) et continuer son bout de chemin, car ce n’est pas un obstacle qui va nous arrêter !

Hériot CrossFit : Genèse de la 1ère école française affiliée CrossFit et du projet La French éCOle

Hériot CrossFit : Genèse de la 1ère école française affiliée CrossFit et du projet La French éCOle

Comment naissent les idées et les projets ? Comment un jour de décembre 2017 j’ai eu envie de faire du CrossFit avec mes élèves ?

 

Il était une fois une école

Déjà il faut que je vous parle de mon école. C’est un internat éducatif du primaire (ERPD Établissement Régional du Premier Degré), les enfants sont internes dans l’établissement ils sont pris en charge exclusivement par des enseignants du dimanche soir au vendredi soir, l’école est sur place et le soir se sont encore des enseignants qui font l’étude avec eux et des activités péri éducatives, la même chose le mercredi après midi. En tant qu’enseignante qui partage la vie quotidienne de mes élèves (je dors une nuit par semaine en surveillance à l’école) nous sommes vraiment proches d’eux.

Le mardi matin ils ont l’habitude que je vienne les lever en tenue de sport pour filer à mon entraînement aussitôt qu’ils sont en classe. Forcément ils sont curieux et moi très passionnée. Alors je leur raconte mes WOD, leur montre des photos des vidéos. « Regardez Sophie elle porte la barre avec 40kg dessus » (c’était un jour d’OHS !).

Et puis on entend parler du CrossFit Kids, le foot est LE sport principal de mes élèves, avec beaucoup de conflits à gérer aux récréations. Toujours les mêmes élèves qui jouent, toujours les mêmes exclus. Quand je vois comment l’esprit d’entraide de famille de dépassement de soi est fondateur du CrossFit je me dis qu’il faut transposer cela à mes élèves.

J’en parle à mon chef, il me dit pourquoi pas on peut essayer. Je rédige mon projet en sélectionnant tous les objectifs et compétences pouvant se rapporter au CrossFit dans les Programmes de l’Education Nationale (vivre ensemble, coopérer, EPS, respect …). Le seul souci que je rencontre est quand dans le devis je souhaite commander des Kettel Bell, même de 2kg cela semble trop lourd à mes supérieurs. Ok pas de charge dans le projet. De même que je dois gommer les notions « d’haltérophilie », les termes de Force Athlétique passant beaucoup mieux …

 

La Mini Box

Dans cette commande matériel j’ai été aidée par Christophe un ami CrossFiteur directeur du magasin Intersport de Gazeran à côté de ma box, il a su m’aiguiller sur du matériel pas trop cher et adapté aux enfants. Ainsi après faut des wod au poids de corps au début nous avons eu des PVC, des médias ball de 3kg, une échelle d’agilité, des cordes à sauter, des rouleaux de massage et des abmat. J’ai également acheté un tableau blanc comme dans toute box ! Rapidement j’ai récupéré des pneus aussi et un cosy de bébé de voiture qui avec une sangle et un enfant dedans fait un super sled dans la cour.

Nous sommes parés, et nous faisons des wod deux fois par semaine les lundis et mercredis. Mais nous ne faisons par encore du CrossFit ! En effet, je ne suis pas coach, je suis juste une maîtresse passionnée et athlète dans sa box qui s’entraîne tous les jours.

La passion ne suffit pas. Je vais avoir besoin d’une caution officielle, aussi je m’inscris pour le Level 1 en avril. Je l’ai financé entièrement. J’ai beaucoup travaillé en amont et je l’ai obtenu à l’issu d’un week-end de formation riche en rencontres et enseignements. J’ai eu la chance d’être formée par Elie Margerin qui est aussi instructeur CrossFit Kids aussi il a été plutôt intéressé par mon projet à l’école et ma démarche, nous garderons le contact.

J’ai eu la joie de rencontrer Christian Galy qui s’entraîne à R2 ou se déroulait le Level 1, nous nous entraînons parfois ensemble et j’apprends beaucoup et m’y dépasse énormément (DT forever!). Je citerai également Marc de Super 7 Asso, Flo de Strasbourg … Le L1 en poche l’aventure commence vraiment! Je commence à communiquer un peu en postant des photos des wod et des élèves (de dos) en train de s’entraîner.

Ma collègue Laetitia vient s’entraîner avec nous de temps en temps, la passion est contagieuse. Les élèves et moi nous partageons les mêmes codes, le même goût du dépassement de soi et le plaisir de s’entraîner ensemble. Je continue à leur raconter mes progrès aussi.

Lors du MURPH, les élèves ont eu le droit à leur wod hommage avec un MURPHY adapté à leur âge et leurs capacités (400 m de run – 30 sit up – 30 air squat – 10 push up – 400 m de run). Je leur ai bien expliqué la genèse des wod hommage, ils étaient très impressionnés et respectueux.

Fin juin j’ai jugé au French Throwdown et j’ai eu l’honneur d’échanger avec Daniel Chaffey de ma démarche du CrossFit avec mes élèves, de mon Level 1 et de la continuité avec le CrossFit Kids au mois de septembre. Il est très intéressé et me dit de me rapprocher de Myriam qui travaille pour CrossFit France et à CrossFit Louvre. Une semaine après les French, nous avons eu un long échange Myriam et moi. Elle m’explique que je peux et qu’il faut que j’affilie mon école. Aussitôt dit aussitôt fait le jour même le dossier d’affiliation partait à CrossFit.com. Nous sommes fin juin, j’ai eu la réponse juste avant les Games fin juillet….

 

 

L’affiliation

Nous sommes fin juin, j’ai eu la réponse juste avant les Games fin juillet. Hériot CrossFit ne figure pas dans la carte mondiale des affiliés car ceci est réservé aux box commerciales, mais c’est quand la première école affiliée CrossFit en France, la première box dans une école.

J’ai communiqué cet accord d’affiliation à Daniel Chaffey, Elie Margerin, quelques amis proches qui avenir suivi le projet et à Clémence du blog La Belle et la Bête. Il m’a fallu quelques jours pour réaliser ce qui était en train de se passer et comment je pouvais communiquer là dessus. La création d’une page Facebook était ce qu’il y’a de plus simple et le moyen de toucher un maximum de personnes.

A ce jours je n’en revient de l’engouement et de tous les commentaires positifs que je peux recevoir. Ce n’est que le début de la box de l’école Hériot. A la fin de l’année scolaire, nous avons fait des wod en extérieur (voici les photos) en team de 2 : buddy carry – med ball over head carry – tire flip – sled pull.

 

J’ai assisté lors d’une récréation du midi à un super moment, j’ai deux élèves qui savent marcher sur les mains, ils essayaient d’apprendre à un troisième. Je les observais sans intervenir. Et à un moment j’ai entendu « bon ça c’était le skill, il faut que l’on fasse un wod maintenant. » et là pour moi c’était gagné, j’avais eu ma gratification, les élèves se sont approprié la méthode, et ils jouent avec. Ils se sont fait un wod à base de handstand walk max distance, de burpees et de air squat.

 

Le futur ?

Il me reste encore 3 semaines de vacances avant de retrouver mes élèves, je m’entraîne tous les jours et je potasse mes cours pour le CrossFit Kids qui va arriver super vite les 8 et 9 septembre. Il me tarde d’apprendre plein de choses à appliquer au quotidien, notamment sur la notion de jeux appliqués au CrossFit. Je suis également en train de réécrire le projet de CrossFit que je vais soumettre à ma direction, et il est beaucoup plus abouti et fourni que le premier.

Cette année, les élèves auront un carnet d’entraînement ou il noteront leurs wod (en anglais, je ne modifie aucun terme) et leurs points de réussite. Les jours où ils s’entraînent ils auront un goûter en accord avec les principes du régime « Zone » pommes et beurre de cacahuète, banane et amandes, barrés maison …

Je vais également m’appuyer sur un médecin du sport pour valider l’utilisation de charges en fonction de l’âge des enfants, je me base également sur un livret de la FFH « Soulève le Monde » qui propose des séances de découverte de l’Halterophilie à l’école primaire et au collègue.

Enfin je vais travailler avec une amie qui a une en cours d’affiliation pour aller droper avec les élèves dans une vraie box de CrossFit, découvrir de nouvelles modalités d’exercice et de mise en situation. J’espère droper une fois tous les 8 semaines avec un nouveau groupe d’élèves a chaque fois pour toucher et éveiller un maximum d’enfants.

Quant à moi je continue à m’entraîner assidûment et passionnément, je juge des compétitions et suis parfois athlète aussi. J’aime énormément participer à des compétitions en team. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre tant techniquement que physiquement, mais c’est justement le faut ce soit infini qui est passionnant. Ma passion pour ce sport, ce mode de vie réside dans le fait que j’ai la certitude d’être dans le vrai pour améliorer le fitness et la Santé, de mes élèves autant que pour moi même.

 

Auteur :

Sophie BLIER

Portrait d’athlète : Sophie #CFM

Portrait d’athlète : Sophie #CFM

Parce que nos athlètes sont l’âme et la raison d’être de nos boxs, et que chacun est unique… Voici le portrait de l’un d’eux…

 

Bonjour Sophie ! 

 

LFC : Présentes-toi en quelques mots :

Moi c’est sophie , j’ai bientôt 27ans je suis à CrossFit montelimar depuis leur ouverture en Octobre 2016.

 

LFC : Comment et quand as-tu découvert le CrossFit ?

J’ai connu le crossfit en Septembre 2015, à Bourg Les Valence chez les Blacks Monkeys quand j’y ai déménagé. J’ai de suite accroché

 

LFC: Quel(s) sport(s) pratiquais-tu auparavant ou pratiques-tu en parallèle et à quel niveau ?

Je n’ai jamais été une grande sportive, je faisais juste du footing régulièrement et je suivais des programmes de fitness à la maison.

 

LFC: : Pourrais-tu décrire le CrossFit en 4 mots maximum ?

-Dépassement de soi
-Communauté
-Efforts
-Confiance en soi

 

LFC: Qu’apprécies-tu dans la discipline ?

La diversité, il y’a tellement de choses à travailler et à améliorer pour devenir encore meilleur. On ne peut jamais rester sur sa faim.

Le partage avec les autres adhérents, pour moi le CrossFit est une vraie famille, chaque personne peut nous apporter quelque chose dans notre progression.

 

LFC: : Raconte-nous ton premier WOD. Combien de temps s’est-il écoulé avant de faire ta première compétition ?

Je me souviens que pour mon premier Wod le coach avait adapté tous les mouvements pour moi, car je partais de 0.
Ça était un déclic et je n’ai jamais arrêté depuis.
J’ai fait ma première compétition en individuel en janvier donc à peine 4 mois après mon premier Wod.

 

LFC: : As-tu tout de suite tout mis en œuvre pour en faire ou est-ce plutôt une suite logique de ta progression ?

Dès que j’en ai l’occasion je participe à des compétitions que se soit en indiv ou en mixte, pour moi c’est un vrai moyen de voir ou on en est et aussi un moyen de se surpasser .

 

LFC: Quel est ton rapport à la performance ? A la victoire et à la défaite ?

Je suis sans cesse à la recherche de la performance, mon but est de toujours faire mieux ou plus . Éternel insatisfaite ! C’est peut-être pour ça que je vis bien mal la défaite mais j’essaie que ça me serve de leçon pour me faire avancer et progresser.

 

LFC : Quelle est ta plus grande fierté ou victoire ?

De ne rien lâcher malgré les obstacles que je peux rencontrer au quotidien.

 

LFC: : Penses-tu que le haut niveau en CF soit accessible à tout le monde ? Pourquoi ?

Je pense que tous les standards Rx en crossfit sont accessible à tous, avec de l’entraînement, de la persévérance et avec du de temps . Et surtout une grande motivation.

 

LFC: Comment tes objectifs de compétition influencent-ils ton quotidien et tes choix ?

J’essaie chaque jour de travailler sur mes points faibles et je me fixe des objectifs à atteindre pour avoir le niveau Rx sur tous les mouvements du CrossFit, pour ne pas être bloquée et frustrée lors d’une compétition.

LFC: Suis-tu un régime alimentaire particulier ?

J’essaie de faire attention le plus possible à ce que je mange pour ne pas prendre de poids. Mais rien de très strict, je me fais plaisir quand j’en ai envie pour éviter la frustration.

 

LFC : Fais-tu des sacrifices ? Si oui, lesquels et comment les vis-tu ?

Non.

 

LFC: Peux-tu nous parler de tes entrainements ? Fréquence, durée, cycles, programmation, récupération…

Je m’entraîne 6/7 jours en faisant les Wods de la box  et à côté de ça j’essaie de faire 1 séances par jour pour travailler uniquement la technique et lla force sur la gym et l’haltérophilie. C’est mon copain (coach de la box ) qui m’établi mes séances en fonctions de ce que j’ai besoin de travailler.
Pour la récupération c’est le dimanche pour moi.

 

LFC: Quels sont tes plus gros challenges / tes difficultés ? Quelles stratégies adoptes-tu pour les affronter ?

De ne pas baisser les bras face aux difficultés rencontrées lors de Wods et essayer de voir plutôt le côté positif plutôt que le négatif.

 

LFC: Quelle est ta relation avec les coachs ? Quelles sont tes attentes vis-à-vis d’eux ?

J’attends du coach qu’il me pousse vers le haut, m’aide à progresser , qu’il soit là pour me corriger quand il le faut et m’enseigner au mieux le CrossFit

 

LFC: As-tu déjà pensé à passer « de l’autre côté » et devenir toi-même entraineur ?

Bien sûr que ça m’est passé déjà par la tête, même si j’aime beaucoup donner des conseils et essayer d’apporter mon aide quand je le peux. Mais je me sens pas encore être au niveau pour être un coach digne de ce nom .

 

LFC : Envisages-tu un « après » CF ? Penses-tu continuer les compétitions durant toute ta vie d’athlète ?

J’envisage pas d’arrêter le crossfit! J’en ferais pendant le plus longtemps possible, de même pour les compétitions !

 

 

Les Protéines 2/2 : La Jungle de la Supplémentation

Les Protéines 2/2 : La Jungle de la Supplémentation

En tout premier lieu, il convient de rappeler que quelle qu’en soit la dénomination et la composition, les protéines en poudre sont des produits industriels et hautement transformés. Les fabriquant de compléments alimentaires ont créé ce besoin en tirant parti (et profit) de l’accélération des modes de vies et du fait que beaucoup de personnes pensent aujourd’hui ne plus avoir le temps de cuisiner.

Peut-être serait-il bon de revoir notre histoire du sport pour se rappeler qu’il y a décennies, des centaines d’années voire des milliers d’années, les plus grand athlètes et guerriers (spartiates en tête) ne comptaient que sur l’alimentation qu’ils avaient à disposition !

Citons Pépin le Bref BAYARD, DUGUESCLIN, Godefroy DE BOUILLON au moyen âge dont la force était stupéfiante… ou bien TRIAT à la fin du XIXe siècle, Rosset ou DECOTTIGNIE guère plus tard qui ont pourtant battu d’incroyables records de force !

 

LA QUESTION DE L’EFFICACITE DES SUPPLEMENTS  

 

Une étude a comparé les bénéfices d’une supplémentation apportée sous forme de protéine en poudre et d’une alimentation classique.

Durant 3 mois, les participants, divisés en 2 groupes se sont soumis à 3 séances de musculation par semaine et ont suivi une alimentation isocalorique permettant à chacun de maintenir un poids fixe et apportant 1g de protéine par kilo de poids corporel.

Le premier groupe a reçu également un complément alimentaire à prendre juste après l’entraînement de musculation soit 27g de protéines laitières (un mélange de caséine et de whey, 80 et 20% respectivement environ).

Le deuxième groupe n’a pas reçu d’apport en protéines autre que celles apportées au cours des repas mais une collation classique (biscuit et fruit)  afin que les deux groupes conservent malgré tout un apport calorique identique.

Au bout de 12 semaines, tous les participants ont gagné environ 1 kilo de masse musculaire maigre tout en perdant 2 kilos de masse grasse. Au niveau de la force musculaire, les résultats sont les suivants :

  • Augmentation moyenne de la force de 92,1% dans le groupe qui a pris les protéines de lait ;
  • Augmentation moyenne de la force de 92,3% dans le groupe qui n’a pris aucun supplément.

Il n’y a donc pas de différence significative entre le groupe qui s’est supplémenté et celui qui a mangé normalement, sans aucun apport additionnel !

 

LES PROTEINES LAITIERES

 

Whey, Caséine… des amis qui vous veulent du bien ?

 

Il est également nécessaire de réfléchir au sens de la logique biologique : l’organisme de l’homme est adapté à ce qu’il consomme depuis la nuit des temps. Il n’a que peu évolué et n’est toujours pas conçu pour digérer des produits laitiers (leur consommation n’est que très récente, boostée par les lobbys de l’industrie laitière). Les hormones contenues dans le lait de vache vont transmettre à l’hypophyse des informations adaptées à cette espèce animale et qui ne correspondent en rien au code génétique l’être humain. Cela va engendrer une perturbation du système hormonal : le lait de vache contient par exemple une forte proportion d’IGF1, facteur de croissance très puissant qui sert à faire grossir rapidement un veau (500kg à l’âge de 6 mois).  Ce facteur, chez l’homme, va donc favoriser la multiplication des cellules graisseuses mais également celles des cellules précancéreuses et cancéreuses.

Concernant les protéines laitières à proprement parler quelques études sont très évocatrices.

L’une d’elle met en évidence la relation de cause à effet existant entre le développement de diabète de type 1 à l’âge adulte et l’alimentation des enfants au lait de croissance dont les formules utilisent du lait de vache eti ont peu ou prou la même composition que la whey et la caséine « sportive ». Toutes contiennent de l’insuline bovine.

Une autre étude met en évidence que la consommation de ce type de produit déclenche des maladies auto-immunes (sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, allergies chroniques, arthrose, syndrome de Gougerot Sjogren), en augmentant la perméabilité intestinale. En effet, la caséine n’est autre qu’une une puissante colle (la même que l’on utilise pour coller les meubles, les étiquettes de bouteille ou les papiers peints).

Celle-ci est reconnue par le corps comme une protéine étrangère que les anticorps tentent de neutraliser en sécrétant de l’histamine, ce qui e engendre une intense production de mucus et surtout d’inflammations.

 

Attention aux arnaques !

 

Bien souvent, les protéines  » laitières » sont issues d’élevages intensifs et sont et de déchets que l’industrie cherche à valoriser d’un point de vue financier. Il s’agit entre autres de fromage (cheddar et mozzarella) et non de lait.

Le lactosérum est séparé puis blanchi à l’aide de procédés chimiques et d’intrants nocifs (bien souvent du peroxyde d’hydrogène ou du peroxyde de benzoyle). Plus la température est élevée et plus le blanchiment est efficace, ce qui entraine une perte des vitamines hydrosolubles mais aussi et surtout une réaction de Maillard, autrement appelé le phénomène de glycation des acides aminés.

Pour faire simple : Sucres  +  Acides aminés  +  Eau  +  Chaleur = réaction de Maillard

D’un point de vue organoleptique, ce phénomène est avantageux. Elle est entre autre responsable de la production de certains arômes et couleurs biens connus et appréciés des consommateurs (pain grillé, viandes rôties, café torréfié, céréales…).

Mais non seulement la réaction de Maillard réduit la quantité d’acides aminés biodisponibles, mais son pouvoir cancérigène et sa responsabilité dans le vieillissement prématuré des cellules et certains désordres métaboliques ont été reconnus par L’OMS dans une étude publiée dans la revue « International Journal of Cancer ».

A la fin des opérations ne subsistent alors bien souvent que les GMP, des dérivés de caséine composés uniquement de 20 à 25% de protéines pures dont l’aminogramme est très incomplet (tyrosine tryptophane, phénylalanine sont manquants).

C’est ici qu’intervient le spiking, un procédé qui permet de gonfler artificiellement le taux de protéine d’un produit. Certaines protéines vendues sur le marché contiennent plus de 50% de GMP. Les tests courants ne permettent pas de mesurer le ratio entre la teneur en protéine pure et la teneur en azote donc acides aminés libres (taurine, glycine, glutamine…). Ceux permettant de donner le ratio sont, quant à eux extrêmement chers (5 x plus en moyenne) et rarement effectués…

 

Quelle utilité pour chacune ?

 

Au sein de cette jungle, il est tout de même possible de trouver quelques exceptions d’une qualité correcte.

  • La whey s’assimile rapidement (environs un quart d’heure à vingt minutes).
  • L’isolate de whey est la version la plus filtrée de la whey. Elle ne contient plus aucune graisse ni aucun sucre (et donc peu ou pas de lactose). Ces deux produits seront donc consommés directement après le training.
  • La caséine est connue comme étant une protéine à libération prolongée ou progressive en raison de son taux d’absorption lent dans l’intestin. Elle évitera donc le catabolisme musculaire et peut être consommée le soir pour maximiser la synthèse musculaire au cours de la nuit.
  • Les gainers quant à eux contiennent en plus des glucides de très mauvaise qualité, des vitamines artificielles potentiellement toxiques et 15 à 20% seulement de protéines. Il conviendra, si l’objectif est une prise de masse grasse et maigre, de s’orienter vers une alimentation solide et d’éviter ces produits.

 

 

LES PROTEINES DE BŒUF OU D’ŒUF

 

Les protéines de bœuf peuvent-elles être une bonne alternative pour les omnivores ? La première des réponses est tout d’abord éthique et personnelle. Elle nécessite de prendre en compte les conditions d’élevage et d’abattage qui sont très souvent épouvantables… et plus généralement le respect de la vie animale au même titre que la vie humaine.

De plus, ces protéines sont très rarement issues du muscle du bœuf mais, comme ses consœurs les protéines laitières, de résidus de l’industrie. Il peut s’agir de bas morceaux délaissés par les boucheries comme d’abats. Sachant que le foie est le plus grand filtre de l’organisme, les pesticides, fongicides et les antibiotiques, vaccins y sont stockées et se retrouvent en grande quantité dans la poudre !

A noter qu’un excès de consommation de viande est pro inflammatoire, provoque une acidification de l’organisme qui peut à terme déminéraliser, favorise les maladies cardiaques et les cancers. 

Concernant la protéine d’œuf, celle-ci provient, sauf mention contraire, de poules élevées en batteries ou au sol et nourries avec des déchets de l’industrie agro-alimentaire et non au grain. Mais il est quand même possible d’en trouver d’une certaine qualité… il conviendra alors de la choisir bio, sans additif, non instantanéité, sans, sans lécithine de soja ni arôme.

 

 

LES PROTEINES VEGETALES

 

Les protéines végétales en poudre rencontrent les mêmes problèmes que les aliments entiers dont elles sont issus : acide phytique, lectines, saponines, glycoside... sont bel et bien présents dans ces poudres et il existe un danger de toxicité malgré l’ajout de vitamines et minéraux au sein du produit. De plus, l’amminogramme est souvent incomplet et la présence exogène d’acides aminés libres rends la protéine moins pure et donc moins assimilable. Il faut, dans tous les cas, préférer des « isolats » de protéines végétales « fermentée » ou « biofermentés » qui ne contiennent aucun additif additionnels. 

Enfin, la consommation de protéines de soja semble, selon certaines études contre-productive. A titre comparatif, un groupe test ayant pris 27g de poudre juste après l’entrainement n’a gagné que 63% de force supplémentaire en 12 semaine versus 92% pour les personnes ayant consommé la même dose de protéine laitière et celles n’ayant pas eu de supplémentation du tout (voir précédemment).

La seule explication plausible est que le soja contient des phytoœstrogènes et peut donc avoir un effet négatif sur la sécrétion de testostérone, indispensable à la croissance musculaire.

La protéine de chanvre semble toutefois présenter plusieurs avantages comparativement aux autres protéines végétales en poudre : peu ou pas d’anti-nutriments connus, pas de phyto-œstrogènes et un bon apport en oméga-3.

Dans tous les cas, végétale ou pas, la miscibilité d’une protéine en poudre (c’est-à-dire sa capacité à se diluer facilement dans un liquide) est obtenue par adjonction d’un émulsifiant, le E466 qui détruit littéralement le mucus protégeant les organes et l’intestin et perturbe le microbiote intestinal. Celui-ci qui devient beaucoup sensibles aux bactéries. En résultent de nombreux cas de dysbioses, responsables de maladies métaboliques (stéatoses hépatiques, diabète, obésité, cancer, maladies inflammatoires de l’intestins et de bas grade…).

 

LES BCAA

 

Les « BCAA » sont en réalité 3 des 8 acides aminés essentiels :  la Valine, la Leucine, et l’Isoleucine. Ils jouent un rôle prépondérant dans le maintien de la trophicité (nutrition et développement d’un tissu ou d’un organe) musculaire.

La Leucine :

  • Participe à la production d’énergie
  • Favorise le processus de guérison des os, de la peau et des muscles.
  • Aide à synthétiser l’hormone de croissance
  • Stimule la production de protéines
  • Est hypoglycémiante (favorise la sécrétion d’insuline) .

La Valine:

  • Participe à la production d’énergie
  • Améliore la récupération après l’effort grâce à son assimilation rapide
  • Entretient le système nerveux et aide à la production de neurotransmetteurs
  • Aide à la réparation des tissus.

L’Isoleucine :

  • Participe à la production d’énergie
  • Améliore le niveau d’endurance au cours de l’effort

Elle n’a que peu d’effet anabolisant sans la valine et la leucine.

Une histoire de ratios…

 

Le dosage des BCAA est indiqué sous forme de ratio : en règle générale 2.1.1, 4.1.1 ou 8.1.1. Le premier chiffre représente la proportion de leucine, le deuxième de valine et le troisième d’isoleucine.

Le ratio 2.1.1 est le rapport optimal pour limiter le catabolisme musculaire et permettre une bonne récupération à l’effort. Les trois acides aminés se potentialisent mutuellement.

Plus le premier chiffre augmente et plus il y aura un effet compensateur sur les pertes de leucines qui est l’acide aminé le plus utilisé pour produire l’énergie. Les ratios supérieurs seront utiles en cas de périodes de sèche ou d’entrainements très intenses et longs.

Mais de quoi sont composés les BCAA ? Bien très souvent, ces compléments de synthèse sont extraits de cheveux humains, pattes de canard, poils de porc, plumes…Souvent de provenance chinoise. Comme pour les protéines en poudre, la qualité de fabrication, les ingrédients, les normes de productions sont donc à étudier avec précision !

De plus, de nouvelles études tendent à prouver leur inefficacité totale car les acides aminés sont isolés  !

A suivre…

 

Sources :

Barnard ND. The milk debate goes on and on and on! Pediatrics. 2003 Aug;112(2):448.

Calcium & Milk, Harvard School of Public Health, États-Unis, 2004.

Choi HK, Willett WC, et al. Dairy consumption and risk of Type 2 diabetes mellitus in men. A prospective study. Arch Intern Med, 2005, 165, 997-1003.

Chang J.E. Reactions of Benzoyl Peroxide with Whey. Journal of Dairy Science Volume 60, Issue 1, January 1977, Pages 40–44.

Combined effect of branched-chain amino acids and taurine supplementation on delayed onset muscle soreness and muscle damage in high-intensity eccentric exercise, Ra SG1, Miyazaki T, Ishikura K, Nagayama H, Suzuki T, Maeda S, Ito M, Matsuzaki Y, Ohmori H.

Rigo J. An infant formula free of glycomacropeptide prevents hyperthreoninemia in formula-fed preterm infants. J Pediatr Gastroenterol Nutr. 2001 Feb;32(2):127-30

Hocine Salem https://www.facebook.com/HocineNutritionnisteBiochimiste/

Jouan P. Lactoprotéines et lactopeptides : Propriétés biologiques Editeur : Inra-Quae (1 janvier 2002)

Listiyani MA. Effect of temperature and bleaching agent on bleaching of liquid Cheddar whey. J Dairy Sci. 2012 Jan;95(1):36-49.

Food Processing and Maillard Reaction Products: Effect on Human Health and Nutrition. Nahid Tamanna1 and Niaz Mahmood2

Ney DM. Nutritional management of PKU with glycomacropeptide from cheese whey. J Inherit Metab Dis. 2009 February; 32(1): 32–39.

Thomson, Rebecca L. et al. Muscle strength gains during resistance exercise training are attenuated with soy compared with dairy or usual protein intake in older adults: A randomized controlled trial. Published Online: February 04, 2015

https://www.sucre-info.com/content/uploads/2003/03/ric_10e.pdf

http://www.facmv.ulg.ac.be/amv/articles/2002_146_6_04.pdf

 

Auteur :

Marie SEMERDJIAN

Les Protéines 1/2 : besoins, sources et réparation

Les Protéines 1/2 : besoins, sources et réparation

L’apport de protéines est, dans les catégorie « alimentation » et « supplémentation » l’un des sujets qui revient le plus souvent.

De nombreuses questions quant à leur fonction, les besoins physiologiques, l’assimilation, la qualité, la forme, la provenance sont souvent posées sans qu’aucune réponse claire et scientifique ne puisse être apportée.

Rien d’étonnant de ce fait que les protéines soient source d’idées reçues, d’incompréhension voire même de croyances limitantes (carences ou excès). Alors que certains sportifs ne jurent que par leur shaker de whey post entrainement en plus d’une portion de protéines carnées à chaque repas, d’autres, végétariens ou végétaliens sont convaincus que l’apport doit être bien moins important et peut se faire exclusivement grâce aux végétaux. Pour autant, y a-t-il réellement une vérité absolue ? Que penser des suppléments en poudre et gélules qui promettent une meilleure récupération et un meilleur rendement ?

Cet article tente de sortir des dogmes et de balayer les idées reçues en s’appuyant sur une compréhension anthropomorphique, physiologique et biologique du sujet.

 

UN PEU DE PHYSIO

 

Les protéines (ou protides) sont essentielles pour tous, elles constituent l’élément de base de toutes cellules vivantes et sont la seule source d’azote, élément chimique indispensable à la vie.

Elles sont constituées d’Acides Aminés liés entres eux au sein d’une même chaîne. Il en existe 20 au total parmi lesquels 11 peuvent être fabriqués par le corps humain et les 8 autres (9 chez le bébé) sont indispensables c’est à dire que l’organisme est incapable de les synthétiser en quantité suffisante pour satisfaire ses besoins :

  • Tryptophane
  • Lysine
  • Méthionine
  • Phénylalanine
  • Thréonine
  • Valide
  • Leucine
  • Isoleucine
  • Histidine (seulement pour les enfants).
  • Ces acides aminés doivent par conséquent être apportés par l’alimentation.

 

Les protéines jouent tout d’abord un rôle structural en participant au renouvellement des tissus musculaires, des phanères (cheveux, ongles, poils), de la matrice osseuse, de la peau, etc. Elles contribuent également à de nombreux processus physiologiques en étant présentes sous de multiples formes (enzymes digestives, plasma hémoglobine, hormones, récepteurs, anticorps…).

 

 

LES SOURCES DE PROTEINES ET FACTEUR LIMITANT

 

Les sources de protéines peuvent être d’origine animale ou végétale. Certaines d’entre elles sont dépourvues d’un ou plusieurs aminés : on appelle cela le facteur limitant.

 

Les protéines animales sont les plus complètes. Leur « valeur biologique » (pourcentage d’AAE contenus au sein de celles-ci) se rapproche des 100% et est donc excellente. En tête arrivent les œufs suivis des produits laitiers, de la viande et des abats, du poisson, des crustacées.

Parmi les sources de protéines végétales, les légumineuses apportent des combinaisons d’acides aminés intéressantes (VB entre 70 et 80%). Il faudra cependant les combiner avec des céréales (autre source de protéine « incomplète ») pour en obtenir l’ensemble des AAE :  par exemple le riz est déficient en lysine et thréonine, deux AAE apportés qui sont en revanche présents dans les lentilles. Ces combinaisons existent depuis la nuit des temps dans les plats « ancestraux » qui sont en général végétariens. Ce sont les civilisations modernes et les populations aisées qui y ont ajouté de la viande ou du poisson !

  • Pois-chiche + graine pour le couscous nord-africain ;
  • Maïs + haricots rouges pour le chili mexicain ou le daal indien ;
  • Riz + lentilles pour le mjadra libanais

 

Viennent enfin les oléagineux, les arachides et les légumes qui sont considérés comme un des compléments protéiques.

 

La teneur en protéine des aliments les plus courants est la suivante :

  • Viande : entre 15 et 30%
  • Poisson : entre 15 et 25%
  • Œufs : environs 13%
  • Fromage : entre 15 et 30%
  • Lait : environs 3%
  • Légumineuses : entre 18 et 25%
  • Céréales : entre 5 et 13%
  • Soja (tofu, tempeh) : entre 16 et 25%
  • Oléagineux, arachides : entre 15 et 25%

On peut donc en déduire par exemple que 100g de viande apportent en moyenne 20g de protéines (ces valeurs varient en fonction de du morceau, plus ou moins gras) de même que 100g de lentilles (crues) en contiennent environs 20g (le reste étant majoritairement des glucides).

 

 

ESTIMATION DES BESOINS ET REPARTITION

 

Quels sont nos besoins en protéine ?

Les besoins en protéine sont estimés à 0,5 à 2g par kg de poids de corps maximum pour les pratiquants de sport de force à haute intensité, soit 15 à 30% max des apports totaux en calories.

Ces pourcentages sont très vite atteints avec une alimentation équilibrée. Pour rappel, ce n’est pas l’apport de protéine qui va construite le muscle… Mais bel est bien l’entrainement. 

De nombreuses études montrent que le seuil optimal se situe à 1,8g par poids de corps.  Mais voilà, l’organisme ne sait pas stocker les acides aminés sous leur forme brute : il les converti par désamination oxydative ou transamination en protéines tant qu’il en a besoin puis, dès que ceux-ci sont comblés,  acide pyruvique qui se transforme en glucose, pourvoyeur d’énergie. 

Lorsque les apports sont excédentaires et que le foie est « saturé » en glucose, sous l’action de l’insuline, une hormone pancréatique, celui-ci est converti en acides gras qui vont se lier au glycérol-3-phosphate pour former les triglycérides, responsables de la lipogénèse des tissus adipeux. Pour rappel, les protéines sont des macro nutriments qui fournissent 4 cal pour 1g…

A l’inverse, une alimentation quotidienne trop pauvre en protéine (et donc par analogie trop riche en lipide et en glucides) favorisera la multiplication ou le remplissage de cellules adipeuses. Attention cependant, ne pas consommer de protéines durant quelques heures ne fera jamais perdre de masse musculaire. C’est seulement durant un jeûne total prolongé (à partir de 48h environs, lorsque les réserves de glycogènes sont épuisées) que le catabolisme peut intervenir.

Concernant le ratio, la moitié des apports doivent se faire sous forme végétale pour éviter une acidification de l’organisme. Soit par exemple pour un adulte de 80kg, 40g sous forme animale et 40g sous forme végétale (au moins).

Un régime strictement végétarien est-il soutenable ? La réponse est oui, à condition d’être informé car cela est un peu plus compliqué qu’il n’y parait.

Les légumineuses et céréales complètes contiennent plusieurs « anti-nutriments » pouvant exercer des activités biologiques négatives fortes.

  • L’acide pythique est une molécule phosphorée présente à l’état naturel dans certains aliments. Elle se lie par une transformation chimique, appelée la chélation, à des minéraux et oligo-éléments pour former des phytates. Ces sels insolubles servent à assurer une potentielle croissance ultérieure de la plante. Sauf que l’acide phytique se combine également avec les autres minéraux du bol alimentaire lors du repas et empêche leur assimilation par l’organisme, ce qui peut provoquer bon nombre de carences (magnésium, zinc, cuivre, fer, calcium..).
  • Les lectines, quant à elles peuvent stimuler la production d’acide dans l’estomac et empêcher la régénération de la muqueuse intestinale. Elles en augmentent la perméabilité, provoquant à terme des ulcères.
  • Les saponines perturbent la barrière intestinale.
  • Le glycoside cyanogène, présent notamment dans le soja, est transformé en thiocyanates, substances qui sont reconnues pour interférer avec le fonctionnement normal de la glande thyroïde en empêchant la captation de l’iode.

 

La ou les solutions ?

Évidemment, leur toxicité est dose- dépendante et il existe des astuces pour contrecarrer l’effet des anti-nutriments. Pour l’acide phytique, il faut impérativement mettre à tremper les aliments dans plusieurs bains d’eau douce et / ou les faire germer pour neutraliser une partie de cet « anti nutriment ».

Pour les autres molécules, celles-ci sont en partie détruites à la cuisson… mais parfois pour le pire (thiocyanates). La consommation sera donc déconseillée pour les personnes souffrant d’hypothyroïdie.

 

Répartition

Idéalement, l’apport en protéine doit se répartir sur 2 ou 3 des repas principaux mais il est possible de fractionner un peu plus et d’en réserver une partie en post-training pour favoriser la récupération.

Le diner sera, dans la mesure du possible, exclusivement végétal pour ne pas perturber le travail nocturne de filtration du rein et laisser au repos le système digestif qui s’occupe déjà d’assimiler les nutriments de la journée.

 

Quid des protéines en poudre ? Sont-elles efficaces ? Saines? Comment sont-elles fabriquées? A t-on vraiment besoin de  prendre des protéines en poudre ou des BCAA  pour mieux récupérer, performer ou prendre de la masse musculaire?

Pour aller plus loin, retrouvez la suite de notre article consacré aux compléments alimentaires protéiques.

 

Sources :

Dietary protein for athletes: from requirements to optimum adaptation, Phillips SM1, Van Loon LJ.

Auteur :

Marie SEMERDJIAN

La French Co s’engage en faveur de la Qualité de Vie au Travail (QVT)

La French Co s’engage en faveur de la Qualité de Vie au Travail (QVT)

D’année en année, le nombre de femmes et d’hommes « actifs » ne cesse de diminuer (-16% entre 2015 et 2018 selon l’INPES). L’inactivité constitue la première cause de mortalité évitable dans les pays de l’OCDE : 5,3 millions de décès (évitables !) y sont directement liés.

 

Concernant le monde de l’entreprise, de nombreux employés souffrent de problèmes de santé physiques (obésité, diabète, troubles musculo- squelettiques) et mentales et se mettent régulièrement en arrêt maladie de moyenne ou longue durée.

 

Ainsi, 87% des maladies professionnelles sont liées aux troubles musculo-squelettiques (TMS), souvent causés par un manque de tonus musculaire, une posture inadaptée, un surpoids ou des inflammations chroniques liées à une alimentation inadaptée. Aujourd’hui, 22% des femmes et 17% des hommes, sont complètement sédentaires (travail assis et aucun sport) et présentent donc des risques élevés de maladies cardio-vasculaire et de diabète.  38% des salariés français, sont aujourd’hui en surpoids.

D’un point de vue psychologique, 52% des salariés se disent anxieux au travail, 29% présentent un niveau dépressif élevé et 18% ont déjà été victime d’un burn-out.

 

Au-delà de ces chiffres alarmants sur la qualité de vie au travail, la mauvaise hygiène de vie des employés coûte cher aux entreprises : la baisse de productivité directement liée à un mauvais régime alimentaire représente -20% (PNS 2016).  Les troubles de santé liés à l’inactivité physique (diabète, obésité, hypertension, etc.) coutent jusqu’à 2000€ par employé et par an aux entreprises. Et d’un point de vue macro-économique, l’absentéisme coûte chaque année 80 milliards d’euros par au secteur privé en France.

 

Des budgets colossaux qui pourraient pourtant être drastiquement diminués : lutter contre la sédentarité réduit le risque de maladie, donc l’absentéisme. C’est également une réponse adaptée face au stress chronique et aux risques psychosociaux.

Les actions menées dans ce sens diminuent le turn-over et donc la « fuite des cerveaux », améliorent de manière positive la marque employeur. In fine, des employés fiers de leur entreprise, fidèles, heureux et en bonne santé ! Pour preuve, 61% d’entre eux aimeraient bénéficier au sein de leur entreprise, de services pour faire de l’exercice (Malakoff-Médéric, 2017) et un accompagnement nutritionnel.

A noter qu’il suffit d’un entraînement par semaine pour que le nombre de jours d’absences diminue de 5 à 8 jours par an, par participant. Les employés qui pratiquent une activité physique sont, en moyenne, 27% moins souvent en arrêt maladie que les employés non-actifs. D’un point de vue purement économique, le ratio investissement bénéfice est très parlant : 1€ dépensé dans le sport/ santé rapporte en moyenne 5 à 8€.

 

 

PRATIQUER LE CROSSFIT AU SEIN DES BOXS DE LA FRENCH CO

Le CrossFit se définit comme une méthode de conditionnement physique constitué d’un ensemble de mouvements fonctionnels réalisés au poids de corps ou avec charges, constamment variés et exécutés à haute intensité. Il permet de développer, à chaque âge de la vie et à chaque niveau chacune des qualités physiques de manière ludique, motivante et sécuritaire.

 

Nos 3 « Co » se mettent au service de votre entreprise :

CO/aching :  des coaches diplômés, certifiés et régulièrement audités et formés en interne, reconnus pour leurs compétences et leur bienveillance ;

Co/mmunauté: des adhérents motivés, qui partagent la même passion, se soutiennent dans l’effort et peuvent s’entrainer dans nos 6 Box du Sud-Est. Nos cours semi-privés permettent une plus grande proximité et un meilleur contact entre les parties ;

Co/nexion : nous vous aidons à lever les barrières hiérarchiques le temps d’une séance pour créer une véritable émulation et un esprit d’équipe entre managers et employés !   

 

Au sein de ses boxs :

  • Accueille vos employés sur de grandes amplitudes horaires (7h-21) permettant à chacun de s’organiser pour s’entrainer ;
  • Dispense des cours efficients d’une heure seulement, échauffement et retour au calme compris, facilement planifiables au sein d’une journée de travail ;
  • Propose des programmes d’accompagnement en hygiène de vie et nutrition.

 

Sur votre lieu de travail :

  • S’invite dans vos infrastructures pour donner des cours en apportant tout le matériel nécessaire ;
  • Organise des évènement Team Building ;
  • Réalise des séminaires et des interventions thématiques au sein des entreprises ;
  • Travaille en étroite collaboration avec les équipes RH et managériales pour développer des programmes QVT.

 

Auteur :

Marie SEMERDJIAN

La French Co accepte les Chèques Vacances et Coupons Sport

La French Co accepte les Chèques Vacances et Coupons Sport

Nous avons le plaisir de vous annoncer que toutes les boxs de La French Co accepteront avec plaisir vos Chèques-Vacances et Coupons-Sport en partenariat avec votre entreprise.

 

Ces dernières seront validés pour des inscriptions annuelles sous conditions d’un paiement au minimum d’un semestre grâce à vos chèques.

 

Chef d’entreprise ou employé ? Vous souhaitez que votre entreprise intègre les valeurs du sport et du CrossFit ?

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Informations :

Contact : www.lafrenchco.fr/contact

Téléphone : 07 83 81 62 01‬

 

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