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Monthly Archives: mars 2019

Collection La French Co x Dromfit : Spring 2019

Collection La French Co x Dromfit : Spring 2019

La French Co et DromFit sont heureux de vous annoncer leur collaboration pour la ligne de vêtements 2019. Après de nombreux tests et designs, nous vous présentons notre première collection élaborée selon 2 principes : aucun compromis sur la qualité pour un entrainement optimal et un design stylé, mettant à l’honneur La French Co et vos boxs. Vous pourrez découvrir l’ensemble des vêtements dès lundi sur l’ensemble du staff.

Quelques informations importantes :

  • Cette collection sera vendue uniquement en précommande jusqu’au vendredi 22 Mars.
  • Les tailles sont les mêmes que la collection pour les Opens : du XS au XL. Possibilité d’autres tailles sur demande.
  • La validation d’une commande se fera par écrit : nous vous laissons le choix entre nous adresser un message FB, un commentaire sur le post ou un e-mail. Cette dernière pourra être saisie immédiatement via Wodify et une facture vous sera envoyée.
  • Les commandes sont produites par Dromfit et livrées dans un délai de 4 à 5 semaines à partir du 22 Mars. 
  • Les TShirt sont personnalisés box par box, le reste de la collection est aux couleurs de La French Co.

Tarifs :

TShirt Adulte (H/F) : 25€

TShirt Enfant : 20€

Short (H): 49,9€

Débardeur (F): 29,90€

Legging (F): 34,90€

Pantalon (H): 39,90€

Brassière (F) : 34,90€

Veste Fleece (H/F) : 55€

Remise de 10% pour l’achat de 3 articles ou plus

Tarifs des produits sur le site DromFit : www.dromfit.co

Conseil de notre Pauline sur les tailles femme : 

Le tshirt taille plutôt grand, en temps normal je prends du M mais pour le coup la taille S sera largement suffisante.
Pour le débardeur, la coupe est plus centrée que celle du t-shirt donc ne vous posez pas la question prenez la taille habituelle (M pour ma part).
Pour le legging, il taille plutôt grand. Habituée à prendre du M, je me tournerai ce coup ci vers du S. Au passage la ceinture tient bien la taille et il n’est absolument pas transparent : tests du deadlift et du squat validés avec succès !
La brassière taille elle aussi grand: prenez une taille en dessous de ce que vous prenez d’habitude (S au lieu de M pour ma part)
Enfin la veste: pour le coup, elle très bien coupée donc je conserve le M habituel (et je ne vous parle pas du confort: le top). Amies frileuse vous allez adorer : test du coach à la box à températures extrêmes validé !

La French Co :

 

1789 CrossFit :

CrossFit Avignon :

CrossFit Des Ponts :

Box Salon de Provence :

CrossFit Vitrolles :

Orange 84 CrossFit :

Analyse des Opens – 19.3 by #LaFrenchCo

Analyse des Opens – 19.3 by #LaFrenchCo

C’est parti pour le 3ème Wod des Opens 2019 ! surprise, les hspu stricts font leur apparition.

 

WOD

 

RX For time :

61 mètres dumbbell overhead lunge (22.5/15 kg)
50 dumbbell box step-ups (22.5/15 kg) (24/20)
50 strict handstand push-ups
61 mètres handstand walk

Scaled

61 mètres dumbbell front rack lunge (22.5/15 kg)
50 dumbbell box step-ups (22.5/15 kg) (24/20)
50 strict elevated handstand push-ups
61 mètres Bear crawl

 

Time Cap : 10 mn

 

 

ANALYSE

Shoulders first ! Souhaitons la bienvenue aux HSPU stricts. Un mouvement qui pose de grandes difficultés aux athlètes qui n’ont pas la mobilité suffisante pour se propulser sans l’aide des hanches.. et surtout conserver un parfait alignement tout au long du mouvement.

Dave Castro cherche t-il faire réfléchir es athlètes confirmés qui passent tout leur temps sur les mêmes mouvements (muscle-ups, charges lourdes…) en négligeant cette partie fondamentale du CrossFit? Ou est-ce un appel du pieds pour ceux et celles qui oublient trop rapidement le travail strict dès lors que le kipping est maîtrisé et dont le travail au poids de corps finit par poser problème. Même la version scaled les mets au programme..

Concernant les dumbbells celles-ci sont identiques pour les deux catégories. Partant du principe que n’importe quelle personne entre 18 et 34 ans est capable de maîtriser cette charge, c’est la position (overhead versus front rack) qui varie.

Sur cette édition il est fort à parier que les premiers seront les derniers : ne partez pas trop fort. Restez concentré et n’allez pas jusqu’à la brûlure. Ceux qui garderont leur calme et un pace constant s’en sortiront bien mieux que les têtes brûlées qui se seront mis en tête de faire toute la première partie unbroken et n’auront au final plus de force pour délivrer ne serai-ce que quelques HSPU.

RX ou Scaled? Cette fois-ci nous vous conseillons vivement de tenter ce Wod « comme prescrit ».

Même si votre aventure s’arrête après les derniers box step up, cela permettra au moins de vous confronter avec vos points faibles et de les travailler. 

 

WARM UP

Focus sur la mobilité et la prévention. Pour rappel, les articulations des épaules sont très fragiles par la faible coaptation de celles-ci.

 

  • Haut du corps

La mobilité de l’épaule est assurée principalement par le muscle deltoïde, qui apporte la puissance, et par les muscles de la coiffe, qui initient le mouvement et stabilisent la tête de l’humérus.

Commencez face à la box, à genoux en gardant les hanches alignées. Tendez vos bras, paume de main posées  à plat. Passez votre tête entre vos épaules en relâchant le plus possible le buste vers le sol. Cet étirement est à réaliser 4 ou 5 fois en tenant la position 30 secondes.

Pour les muscles rotateurs, utilisez des bandes de résistances légères. Coude plaqué contre le buste, dos droit, vous devez réaliser des mouvement d’ouverture/ fermeture.

Procédez ensuite à quelques hand stand holds contre le mur ou en free (les wall climbs risquent de déjà être trop sollicitant) et quelques press avec des dumbells légers.

Enfin, préparez le terrain intelligemment : faites quelques Hspu pour vérifier que le mouvement est bien acquis et que le schéma corporel est le bon. Une fois en plein Wod il sera trop tard pour rectifier le tir. N’hésitez pas à solliciter un juge dès cette étape.

 

  • Bas du corps

Là encore, la mobilité est la clé. La difficulté des lunges et des box step ups sera de rester fort et gainé. L’idéal ici est de débuter par quelques air squats en amplitude complète puis est de réaliser une vraie montée de gamme rapide jusqu’au poids de travail. Une fois celui atteins, faites une dizaine de répétitions de chaque côté afin de maximiser l’afflux sanguin.

 

  • Cardio

On terminera par un très léger échauffement aérobie : course, vélo, rameur.. 3 à 4 minutes avant le départ.

 

STRATEGIE

 

  • Lunges

La difficulté des lunges et des step ups sera de rester fort et gainé tout au long des 61m. Pour les overhead, le bras doit rester tendu, le coude verrouillé, dans l’alignement de l’épaule. Veillez à bien décaler le pied pour avoir un meilleur équilibre et à pousser fort dans le talon pour se redresser en extension complète. C’est la partie la plus fluide du Wod. Si possible, enchaînez vos pas, le plus large possible et sans revenir au centre. Il faudra vous astreindre à équilibrer les deux bras et relâcher au moins une fois chacun pour ne pas vous pénaliser sur la suite.

 

  • Dumbells box jumps step over

Le conseil principal ici est d’adopter un rythme régulier et de casser le moins possible la série. Le buste doit rester droit, le regard fixé vers l’horizon pour éviter de se laisser emporter par la charge. Attention à ne pas s’aider en posant la main sous la cuisse, sous peine de NO REP.  En revanche, plusieurs positions peuvent être adoptées : sur l’épaule, le long du corps, en front rack.. essayez les options lors de l’entrainement pour trouver celle(s) qui vous convien(nen)t le mieux selon vos forces et votre anatomie.

 

  • Hspu stricts 

Le point fort du Wod. Le mot d’ordre : allez le plus loin possible. Et qui va loin… ménage sa monture car le danger principal ici sera de faire la répétition de trop qui vous empêchera de continuer.  Vous devez relâcher impérativement avant l’échec. Quel que soit votre niveau, d’espérez pas enchaîner les hspu par 10, d’autant plus que vos épaules seront pré-fatiguées par une forte mise sous tension. 3 à 5 répétitions seront l’idéal pour les athlètes qui sont en principe très à l’aise sur ce mouvement. Restez régulier, maîtrisez le mouvement afin d’être vraiment sur de valider vos répétitions. 

Retrouvez les standards ici :

 

  • Handstandwalk

Enfin, pour ceux qui parviendront vaillamment à la dernière partie, il s’agira d’essayer de marcher sur les mains en ayant les épaules pré-fatiguées par le reste du MetCon. Une tâche pas si évidente, qui va faire appel au gainage de la mid-line mais surtout à la technique plus que de raison. Les vrais gymnastes sauront faire la différence en s’économisant grâce à des gestes précis et un très bon verrouillage.

 

 

Auteur

 

Marie SEMERDJIAN

De retour de Séoul.. Kimchi party !

De retour de Séoul.. Kimchi party !

Le CrossFit est une discipline exigeante, qui demande beaucoup d’énergie et parfois de sacrifices. Mais pas question cependant de sacrifier le goût, surtout lorsqu’on sait que l’alimentation est à la base de la pyramide de la santé et du Fitness.

 

Nous vous faisons aujourd’hui découvrir le Kimchi. Cet accompagnement incontournable de la cuisine coréenne  est réputé pour être l’un des mets les plus sains du monde. Ses recettes sont en général transmises de génération en génération. Même s’il en existe plus de 200 variétés, sa. préparation la plus populaire est le kimchi de chou chinois.

 

 

Ingrédients :

 

  • 4 chou chinois
  • 4 bottes de cébettes
  • 2 oignons
  • 2 carottes
  • 1/2 navet long (daikon)
  • 4 gousses d’ail hachées
  • 4 cuillerées à café de gingembre frais râpé fin
  • 10 cuillerée à soupe de sauce de poisson ou de sauce tamari pour une version végétalienne (ou un mélange des deux)
  • 3 cuillerée à soupe de flocons de piment (gochugaru)
  • 1 cuillerée à soupe de sésame grillé
  • 2 cuillère à soupe de sucre complet
  • 100 à 160g de gros sel

 

Prévoir 2 bocaux de 2 litres fermés hermétiquement.

 

Ôter la partie basse des choux et les tailler en 4 morceaux. Disposer dans une bassine et y ajouter le sel pour laisser dégorger pendant 12 à 24h.

Rincer plusieurs fois à l’eau froide et faire égoutter dans une passoire une dizaine de minutes, sans l’assécher (conserver de l’humidité pour la saumure).

A l’aide d’un mortier, mélanger l’ail, le gingembre, le tamari ou la sauce poisson, le sucre, et le gochugaru.

Dans un grand bol, mélanger à la main le chou égoutté, le daïkon, la carotte, et les échalotes, l’oignon finement émincés avec la sauce. Presser pour « extraire » la saumure, pendant environ 5 minutes.

Disposer le mélange dans les bocaux en pressant bien afin d’éliminer les bulles d’air en prenant soin laisser un espace de 2.5 cm (1 po) entre le chou et le couvercle.

Refermer et laisser fermenter 1 jour à température ambiante. Ouvrir le pot pour laisser le gaz s’échapper puis placer au réfrigérateur.

Le kimchi se conserve plusieurs semaines une fois ouvert.. et quasiment indéfiniment tant que le pot est fermé. Plus vieux il sera et plus fort sera le goût.

 

Pourquoi c’est bon et healthy?

 

Les ferments lactiques qui apparaissent durant le processus de fermentation aident à  renforcer le système immunitaire et diminuer le cholestérol. Le kimchi est aussi anti-oxydant, il permet de réduire le développement de cancer, et d’éliminer les BPA du corps..

Quand le corps déraille… #S01E01 : La perte de poids

Quand le corps déraille… #S01E01 : La perte de poids

Il arrive que le corps ne donne pas les réponses attendues alors que tous les paramètres semblent en place pour atteindre les objectifs souhaités.

Quelques facteurs peuvent notamment freiner voire empêcher la perte de poids.

 

 

LE STRESS

Le stress affecte la perte de graisse par plusieurs mécanismes. Outre le fait de provoquer, chez certaines personnes des pulsions alimentaires, celui-ci conduit aussi à une sécrétion persistante de cortisol. Cette hormone stéroïde joue plusieurs rôles dans l’organisme et possède notamment un rôle hyperglycémiant (élévation du taux de sucre dans le sang) qui permet de fournir au cerveau un apport en énergie suffisant pour préparer la personne à faire face à une situation stressante qui dure et de reconstituer les réserves hépatiques de sucre qui ont été utilisées initialement sous l’effet de l’adrénaline.

La sécrétion prolongée du cortisol induit par un stress chronique provoque un épuisement progressif des glandes corticosurrénales et peut entraîner des troubles métaboliques et organiques dont l’hypertension artérielle, le diabète de type II, l’obésité (particulièrement l’embonpoint abdominal), la sensibilité à certaines maladies allergiques et inflammatoires et la diminution des défenses immunitaires…

 

LE MANQUE DE SOMMEIL

En cas de sommeil perturbé, la ghréline, l’hormone produite et secrétée par l’estomac qui gère en grande partie la faim physiologique est produite en excès, poussant à manger plus sans réel besoin. Celle-ci a également tendance à orienter vers des aliments très caloriques et sans intérêt nutritionnel réel.

En parallèle, le taux de leptine, hormone produite par les cellules adipeuses qui la régulent la satiété diminue significativement. Les signaux sont donc brouillés et la prise de poids souvent inévitable.

D’autre part, la période de jeûne nocturne est un temps favorable à l’oxydation des graisses : plus les nuits courtes plus l’effet est donc réduit.

 

UN APPORT ALIMENTAIRE QUANTITATIVEMENT INSUFFISANT

Le métabolisme est l’ensemble des phénomènes qui permettent de fournir aux cellules du corps humain l’énergie et la matière nécessaires à leur maintien (homéostasie) et à leur fonctionnement (équilibre).

1/ Le métabolisme de base représente l’énergie dépensée par l’organisme pour assurer les fonctions essentielles et vitales (ex. : respiration, circulation sanguine, etc.) qui représentent environ 60 % de la dépense calorique quotidienne.

2/ Le métabolisme post -prandial intervient lors de la digestion : le corps brule des calories pour transformer les aliments en énergie (5 à 10% de la dépense).

3/ Le métabolisme lié à la dépense énergétique : il « s’empile » sur les deux précédents et correspond à la dépense liée à l’activité (du simple fait de lire, conduire, se mouvoir à la pratique d’exercices.).

Le métabolisme peut être ralenti en cas de diminution des apports caloriques au quotidien sur du long terme et / ou déséquilibre (adaptation métabolique). Il s’en suit un dysfonctionnement provoquant un déséquilibre entre la lipogènèse (création de tissus adipeux) et la lipolyse (destruction des cellules graisseuses).

Plus les rations sont limitées et l’apport ne couvre pas le métabolisme plus le corps se met en situation de « survie » et demande moins d’énergie.

Globalement, face au « manque » de nourriture, celui-ci va réguler à la baisse sa production d’énergie via la glande thyroïde, qui contrôle le métabolisme (réduction des hormones T4 et T3).

La restriction et la surveillance calorique induit un stress pour le corps qui sécrète du cortisol et de l’aldostérone. Ensemble, ces deux hormones conduisent au stockage des graisses et à une forte rétention des liquides.

Enfin, le corps finit par « puiser » dans les tissus disponibles : muscles notamment (catabolisme), puis les os (perte de densité osseuse), dents (déminéralisation)…

 

UN APPORT ALIMENTAIRE QUALITATIVEMENT INSUFFISANT OU INADAPTE

 

Au delà de l’aspect purement quantitatif, la qualité des aliments est un facteur à considérer. Un manque de vitamine, minéraux induit par l’absence de fruits, légumes, céréales complètes peut empêcher certaines réactions enzymatiques de se produire jusqu’au bout et induire la productions de métabolites intermédiaires qui seront responsables de l’encrassage de l’organisme. Petit à petit, les échanges cellulaires se font moins bien et le corps se mets en mode « stockage »..

Certaines personnes pensent aussi faire les bons choix en se dirigeant vers des produits « light » ou en n’étant pas informés du profil nutritionnel de certains aliments. Les biscottes, crackers, céréales de petit déjeuner, galettes de riz (même complets), le pain de mie, les pop corns.. sont les ennemis jurés du métabolisme tant leur index glycémique est élevé. A terme, cela peut conduire à une résistance des cellules à l’insuline, hormone chargée de régulier le taux de glucose sanguin.

Enfin, un manque d’acides gras essentiels (omégas 3 et 6 qui sont hypoglycémiants, hypocholestérolémiants) versus un apport conséquent en acides gras saturés peuvent expliquer une composition corporelle inchangée depuis des années malgré de nombreux efforts.

 

LE SUR-ENTRAINEMENT

Lorsque le volume d’entraînement est élevé, le cortisol est présent en trop grande quantité et les mécanismes précédemment expliqués entrent en jeu, favorisant notamment un manque d’énergie, une prise de poids et une réduction de la la consommation d’oxygène.

Certains marqueurs de l’inflammation comme le TNF-Alpha et l’interleukine-6 augmentent, induisant de fait une résistance à l’insuline, une baisse de la testostérone et la production de cellules adipeuses.

Enfin le sur-entrainement conduit à un déséquilibre des niveaux de cholestérol : il est souvent possible de noter une baisse du HDL et une hausse de triglycérides, du cholestérol total et des V-LDL qui sont les plus dommageables pour les maladies cardiovasculaires.

 

DE NOUVELLES PISTES : LE MICROBIOTE

La qualité de certaines produits alimentaires, notamment les protéines peuvent également être un facteur bloquant sur la perte de poids voire être responsable des kilos superflus. Viande et poissons d’élevage sont le plus souvent nourries aux hormones de croissance afin de les faire grossir deux à trois fois plus rapidement. Ces produits chimiques se retrouvent de fait dans la viande consommée et peuvent induire une réaction identique à celle des animaux selon la sensibilité des individus. Il est donc important de vérifier au maximum la provenance et de privilégier les filières de qualité / bio.

Attention également au lait et tout particulièrement le lait de vache qui contient de l’insuline bovine qui prédispose au diabète et contient et une hormone de croissance très puissante (son rôle est de faire grandir et grossir le veau très rapidement !).

Les antibiotiques, prescrits par certains médecins auraient également un effet sur le poids. Une équipe des universités du Colorado et de Pennsylvanie a démontré qu’ils altéraient la flore intestinal en favorisant notamment la prolifération des Lactobacillus, des bactéries présentes dans les intestins et les firmicutes qui extraient davantage de calories des aliments, entraînant une augmentation de la masse graisseuse. Dans la même lignée, des allergies ou intolérances non diagnostiquées peuvent expliquer une prise de poids anormale en déséquilibrant le microbiote flore intestinale), créant des inflammations responsables d’une trop grande rétention d’eau.

 

Enfin, les perturbateurs endocriniens et les pesticides dont les composés s’infiltrent facilement dans les flux sanguins peuvent perturber notre système hormonal, et faire prendre du poids.

Quelques règles simples peuvent aider à limiter ces pollutions : ne pas faire chauffer de plastique au micro-ondes (et éviter les plastiques tout court dans la mesure du possible), fuir l’aluminium, opter pour une conservation dans des Tupperware en verre, laver les fruits et légumes à l’eau et au vinaigre blanc (surtout s’ils ne sont pas bio) et les peler au besoin)…

Le corps subit donc davantage de stress et de pollutions que ce que l’on s’imagine. En étant davantage éclairés sur le sujet, quelques règles simples et du bon sens peuvent souvent suffire à désamorcer une prise de poids ou à débloquer une phase de stagnation.

 

 

Auteur :

Marie SEMERDJIAN

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Analyse des Opens – 19.2 by #LaFrenchCo

Analyse des Opens – 19.2 by #LaFrenchCo

Deuxième manche des opens 2019 ! Cette fois-ci, Dave Castro a choisi un remake du 16.2 un peu modifié… qui avait a l’l’époque marqué les espritS par sa difficulté. La communauté doit-elle y voir une réponse directe aux Détracteurs du 19.1 que beaucoup ont trouvé trop abordable et simpliste ?

 

 

WOD

 

Beginning on an 8-minute clock🕗, complete as many reps as possible of:

  • 25 Toes-to-Bars /  hanging knee-raises
  • 50 Double-Unders / single Unders
  • 15 Squat Cleans (61/43kg ; 43/25kg)
  • 25 Toes-to-Bars / hanging knee-raises
  • 50 Double-Unders / Single unders
  • 13 squat cleans (83/52 ; 52/34kg)

If completed before 8 minutes 🕗, add 4 minutes to the clock and proceed to:

  • 25 Toes-to-Bars /  hanging knee-raises
  • 50 Double-Unders / single unders
  • 11 Squat Cleans (102/65kg ; 61/43kg )

If completed before 12 minutes🕗 , add 4 minutes to the clock and proceed to:

  • 25 Toes-to-Bars / hanging knee-raises
  • 50 Double-Unders / single unders
  • 9 Squat Cleans (124/79kg ; 70/52kg)

If completed before 16 minutes🕗, add 4 minutes to the clock and proceed to:

  • 25 Toes-to-Bars /  hanging knee-raises
  • 50 Double-Unders / single unders
  • 7 Squat Cleans (142/92kg ; 83/61kg)

Time cap : 20mn

 

ANALYSE

 

Complexité, quand tu nous tiens…la première difficulté est de bien comprendre l’intérêt des « fenêtres de travail » et de se préparer à la frustration probable induite par de ce type de format que l’on pourrait appeler « Go fast and heavy or go home ».

Autant dire que ce triplet risque de laisser bien des égos au placard et remettre les pendules à l’heure.

Dès départ, les charges sont conséquentes et il est indispensable de jouer la montre pour parvenir au mieux à gagner du temps pour les rounds suivants et au pire simplement rentrer dans les 8 minutes imparties.

Et à moins de prétendre à une place aux Games, la plupart d’entre nous se heurterons au premier cap.

D’un point de vue musculaire, une attention toute particulière devra être portée au grip et aux avants bras… la congestion induite se fera sentir d’ailleurs sur les DU qui pourront paraître bien moins faciles qu’à l’accoutumée.

Il convient donc de garder un rythme très soutenu sur les deux premiers mouvements afin de conserver toute la disponibilité musculaire et nerveuse pour la partie haltérophilie.

 

  • RX ou Scaled? 

L’acmé de ce Metcon est certainement les Toes To Bar qui sera le tout premier facteur limitant. Si ce mouvement n’est pas acquis, que votre technique ne permet pas de les enchaîner au moins par 10, oubliez le RX, vous serez trop rapidement frustré.

Ensuite, bien évidemment, tout se joue sur la charge. Les CrossFitteurs intermédiaires/ avancés doivent normalement être capable d’aller au bout du premier round, soit 83kg pour les hommes et 52kg pour les femmes.

Notre recommandation est simple. Si vous pensez pouvoir finir le WOD sans trop de difficultés en 16 à 20mn, que vous maîtrisez les premières charges, que vos DU et T2B sont relativement fluides, challengez -vous sur du RX.

Si vous en doutez.. aucune honte à partir sur la version scaled. Appliquez-vous alors à mettre une grande intensité tout au long de l’exercice afin d’aller le plus loin possible et peut être de vous offrir un joli PR sur les dernières barres..

 

WARM UP

 

  • Cardio

L’échauffement doit être parfait et doit commencer par une phase aérobie qui permettra d’augmenter le rythme cardiaque et la thermogenèse.

Le rameur, à  faible facteur de résistance, sera parfait pour préparer au clean (poussée des jambes et tirage final des bras). Cinq minutes, à intensité progressive suffiront.

 

  • Bas du corps

Focus sur l’ouverture de hanche : étirement du psoas, squat therapy, GHD sit-up… Attention à ne pas négliger la mobilité des chevilles qui aideront grandement sur les séries de squat clean.

 

  • Haut du corps 

Les épaules doivent être échauffés scrupuleusement. On commencera par quelques re-coaptations puis par une mobilisation douce avec une petite charge additionnelle (2.5 kg max) pour aider le liquide synovial à lubrifier l’articulation. Il sera ensuite possible de travailler les muscles abaisseurs en s’équipant d’un bâton de PVC et de deux élastiques, face au rack. Effectuez une dizaine de répétitions, 5 ou 6 fois en augmentant la résistance progressivement.

 

  • Centre du corps

Le gainage est un élément très important tout au long de ce Wod. Les muscles profonds de la sangle abdominale et les para-vertébraux doivent être préparés et déjà rigidifiés. Ils serviront notamment à conserver un kipping efficace et a absorber le poids du squat clean en maintenant le dos droit. Quelques séries de planche ou de turkish get up léger seront très efficaces.

 

  • Mix it up 

Enfin, l’échauffement spécifique.

Chaque mouvement doit être réalisé avec ses progression.

 

  • Toes to bar : v-ups –> knee raises –> knees to elbow –> toes to bar. A ce stade, testez-vous sur une ou deux séries de 10 répétitions et déterminez l’emplacement où vous allez vous suspendre durant le WOD.

 

  • Clean : high pull –> power clean –> front squat –> squat clean. La montée en gamme se fait ici de manière progressive. Pensez à faire quelques high pulls à une charge submaximale afin d’optimiser votre tirage. Vous devez également soulever une ou deux barres à un poids plus lourd que celui auquel vous pensez terminer le WOD. Cette stratégie, appelée la potentiation, vous permettra d’obtenir un meilleur rendement nerveux. Attention à ne pas aller jusqu’à votre 1RM  !

Ajoutez des petites séries de DU au cours du warm-up. 

Terminez par un pré-test : 2 tours de 5 Toes to Bar, 10 DU et 2 Squat Cleans (61/43kg ; 43/25kg) et analysez votre ressenti.

Enfin, préparez vos poids et entraînez-vous à charger rapidement votre barre. Ces secondes vous seront précieuses..

 

STRATÉGIE

 

  • Toes to Bar / hanging knee-raises

Dois-je breaker mes séries? Absolument. Vos coachs vous obligeront même à le faire. Même pour les athlètes relativement à l’aise avec ce mouvement, c’est le seul et unique moyen d’aller loin en ménageant le grip.

Les 25 répétitions doivent être découpées de la manière suivante : 10+10 + 5 ou 8+7+5+5 pour les 8 premières minutes. Ensuite, on restera sur 8+7+5+5 ou du 4+4+4+3+3+3+2+2 dès que la fatigue se fera ressentir. Ce découpage est essentiel pour éviter les no-reps qui peuvent être fatales dans une course contre la montre.

 

  • DU / SU

Le mot d’odre : keep calm and relax. C’est le moment de récupération entre deux mouvements très sollicitant. Essayez de relâcher au maximum les extrémités tout en restant gainé.

Concernant la stratégie a proprement parler : les meilleurs devront viser les 50 répétitions unbroken en moins de 40-50 secondes, sans trop forcer.

Pour les autres, dont le max de répétition est aux alentours de 50 : n’attendez pas de vous prendre les pieds dans la corde pour couper vos séries. Le pire ennemi du DU est l’échec. Et celui-ci n’est ni bon pour le mental ni pour le schéma corporel qui aura du mal ensuite à se restaurer. Logiquement, vous devez connaître vos capacités sur ce mouvement. N’essayez pas de les dépasser et de tenter de PR, ce sera forcément contre productif. 

Dans tous les cas, votre cœur ne doit pas monter dans les tours et vous ne devez pas sortir asphyxié !  

 

  • Squat Clean 

Ne perdez pas de temps à vous équiper d’une ceinture sur les premières séries. Elle pourra être utile en revanche lorsque vous serez proche de votre 1RM. Vous aurez, a ce moment là, le temps de la mettre en place pendant le temps de récupération que vous serez obligé de vous octroyer entre vos répétitions. 

Tant que vous le pouvez (a priori pas longtemps!), privilégiez le touch and go afin d’épargner un maximum de secondes pour vos barres les plus lourdes. Vous aurez alors besoin de toute votre énergie pour épauler la charge proprement.

Pensez à bien verrouiller vos coudes pour bien valider vos répétitions ! 

 

En complément, l’excellente vidéo explicative du Head Coach de CrossFit Des Ponts, qui reprends notamment les standards.

 

 

Le mot de la fin :

Vous avez toutes les cartes en mains. Laissez votre ego de côté et amusez vous, même si l’aventure se termine pour vous à 8 minutes.

 

Article powered by :

Marie SEMERDJIAN

Vidéo powerded by

Corentin LE COSSEC

 

 

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